1 La conscience, prise en charge de soi, pensée de soi. 2. L’intentionnalité ou la conscience comme sortie de soi, aller au-delà de son petit soi, s’ouvrir. 3. La conscience comme lien de Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en développant un projet qui a du SENS. Après avoir accompagné plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prénom et votre email sur la page suivante pour y accéder Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement déjà + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous désinscrire à tout moment. Il n’y a pas de maîtrise à la fois plus grande et plus humble que celle que l’on exerce sur soi. » Cette citation de Léonard de Vinci prend tout son sens lorsqu’on parle de conscience de soi. Elle suffit à résumer les bienfaits d’un travail fait sur soi-même. De l’ancien aphorisme grec connais-toi toi-même » à la psychologie occidentale moderne, ce sujet a été longtemps approfondi par des experts, des philosophes et des sages au cours du siècle dernier. Mais qu’est-ce que cela implique plus concrètement ? Et comment pouvez-vous le cultiver pour espérer une vie meilleure ? Tout cela commence bien sûr par la définition de ce que ce concept renferme. Après tout, comment voudriez-vous ou pourriez-vous laconscience n'est pas le cerveau: voir cours matière et esprit. Wittgenstein P. 455 : nous ne pensons pas « dans » notre tête. Tetxe 3 Bergson, p 453. B) La conscience est éclatement et dévoilement : Textes Sartre p 29 et p.30 : La conscience est un éclatement, elle vise autre chose que soi. Tte csce est csce de quelque chose. est sur Facebook mon compte mon classeur profs en ligne explorateur en une Le raisonnement par récurrence Philosophie > sujets expliqués - Question simple Plan complet de l'échange . cliquez sur les éléments ci-dessous pour consulter gratuitement le sujet, sa correction & les documents attachés. Enoncé & travail avant correction Bonjour, je dois traiter le sujet "La conscience peut-elle nous tromper?" ... suite Bonjour, globalement votre plan déta ... suite sujets & exos expliqués par les cyber profsles 5 derniersles mieux notésen quoi la pensée sans la méthode réduit-elle nos chances l'expression demeurer soi même correspond elle à la réali le réel échappe-t-il à la raison? liberté et déterminisme avenir d'une illusion Exploration par matières sciences . chimie . mathématiques . physique . biologie langues vivantes . anglais . espagnol . allemand . italien lettres . français . lettres sciences humaines . philosophie . histoire . SES-éco . droit . culture générale . géographie Exploration par niveau scolaire . Collège . Lycée . Fac DEUG . Classes préparatoires - CPGE . BTS . DUT . Fac > DEUG . Ecoles > BAC+2 parents d'élèves nos conseilsQu'est-ce que ? Derniers devoirs traitésen quoi la pensée sans la méthode réduit-elle nos chancesl'expression demeurer soi même correspond elle à la réalile réel échappe-t-il à la raison?liberté et déterminismeavenir d'une illusionavenir d'une illusioncorrection commentaire de texte de blaise pascalpréparation d'un sujet de dissertintromthe et invention de la réalitéexplication texteexplication de textecommentaire de texte à corrigercorrection commentaire de texte darwinisme l2fonctions du symbole . . . . . . . . . . . . . . . Vos dernières recherches Vous n'avez pas encore effectué de recherches. . professionnels découvrez nos solutions corporate annoncer sur affiliation webmaster conditions du service "profs en ligne" . Cyberprofs © R Paserot 2000 - 2022 - tous droits réservés marque déposée Nous contacter . Partenaires CV . Site édité par ERUDICIO SARL ERUDICIO édite également Letitre de cet article est trompeur car Freud ne parle justement plus de conscience, au sens où Descartes ou Kant l'avait définie, mais de psychisme. Chez Freud, la conscience n'est que la surface d'un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l'inconscient. La conscience n'est que “ce qui est connu de soi-même Introduction Pourrais-je avoir la certitude de mon existence et de mon identité si j'étais entièrement seul ? Cette question invite à interroger le rôle de la présence d'autrui dans la constitution de la conscience et plus précisément de la conscience de soi. On croit communément que ce sont des données originaires, que la conscience est notre modalité d'être spontanée et que chacun a la connaissance immédiate de son identité c'est-à-dire de ce qu'il a de commun avec les autres hommes identité humaine et de distinct d'eux identité personnelle. L'énoncé suggère implicitement qu'il y a peut-être là, une naïveté, car l'expression prendre conscience de soi » connote l'idée d'un processus. La question est de savoir ce qui le rend possible. Faut-il suivre Descartes et croire que la démarche conduisant un sujet au savoir de son existence et de son identité ne passe pas par les autres, qu'elle s'effectue dans la solitude d'une méditation et même dans une expérience proprement solipsiste? Thèse La conscience que le sujet prend de lui-même est une expérience solitaire. Car renversement dialectique est-il légitime de croire que la conscience et la subjectivité soient des données originaires ? Il est douteux que l'enfant sauvage ait une conscience de lui-même et du monde, développée. Il faut pour cela les apprentissages linguistiques par lesquels on peut se mettre à distance du monde et de soi-même pour signifier et se représenter or un milieu de paroles est un milieu où l'autre est omniprésent. Il faut la présence de l'autre pour qu'un Je », une identité se saisisse par rapport à un tu » ou une altérité. Il faut le miroir de la raison des autres pour se découvrir soi-même comme participant d'une dimension commune. Il faut aussi la lutte à mort des consciences pour se découvrir désir de reconnaissance et de liberté. Et plus intimement encore, l'idée qu'un homme se fait de lui-même est largement tributaire de la confiance, de l'amour ou du mépris dont il se sent l'objet. Tout porte à croire que la subjectivité n'est pas une citadelle, extérieure au réseau de relations dans lesquelles elle se construit et se représente à elle-même. Autrui est toujours déjà présent à la conscience de soi passe par lui. Antithèse l'intersubjectivité est la condition de la subjectivité. Néanmoins Dépassement qu'autrui soit un médiateur entre soi et soi-même ne signifie pas que la prise de conscience de soi exclue le retour solitaire sur soi. Le sujet peut se saisir aussi réflexivement or la réflexion n'est jamais aussi féconde que lorsqu'elle n'est pas aveuglée par les puissances trompeuses, d'ordinaire si efficientes dans la vie sociale l'amour propre par exemple ou la mauvaise foi. L'effort de lucidité exige parfois, de se retirer du commerce des hommes pour faire la lumière sur un objet, ici sur soi-même, mais cette solitude là n'est pas une expérience solipsiste. Elle est toute bruissante de la présence des autres même dans leur absence. On peut ainsi se demander si ce qui fait la fécondité de la retraite cartésienne n'est pas précisément cette manière de ne pas être seul, de porter l'autre en soi, d'une manière si absolue que cet autrui intérieur, Descartes l'appelle Dieu. Descartes n'est pas au milieu des autres lorsqu'il affronte la question Qu'est-ce que je peux tenir pour certain ? ». Il s'est retiré dans son poêle, dans le silence et la solitude propices à la méditation. Celle-ci est un exercice spirituel dans lequel le sujet fait retour sur lui-même pour se pénétrer d'une vérité. C'est une conscience seule avec elle-même qui va faire l'expérience de l'évidence de son existence et de son essence. Descartes est même si seul qu'il a perdu le monde. La réfutation des certitudes sensibles l'a anéanti et avec lui, l'existence des autres. Or c'est précisément au moment où il a fait le vide qu'il découvre qu'il peut douter de tout sauf du sujet qui doute. Je pense donc je suis ». A l'instant où je pense, même si ce que je pense est douteux, il y a quelque chose qui résiste au doute. C'est le sujet de ce doute. Je suis certain de mon existence et je suis certain que cette existence est celle d'une substance pensante. La prise de conscience de soi est bien chez Descartes une opération solitaire et même solipsiste. Car si la conscience peut s'assurer d'elle-même dans la mesure où elle a un rapport d'intériorité avec elle-même, elle ne peut être certaine de l'existence d'une autre conscience puisque pour avoir cette certitude il faudrait être cette autre conscience. La conscience de soi se découvre coupée de toute autre certitude que la certitude d'elle-même. Elle ne peut pas être sûre que les images des choses extérieures soient autre chose que les images d'un rêve. Problématisation transition. Ce qui fait problème à plus d'un titre car y a-t-il sens à vider la conscience de tout objet intentionnel ? Toute conscience est conscience de quelque chose » affirme Husserl. La phénoménologie tire de cette observation l'idée que l'anéantissement de l'objet est aussi l'anéantissement du sujet qui se projette vers lui. A vouloir saisir un être là où il n'y a qu'un acte ou un mouvement on trahit l'expérience réelle de la conscience. Le solipsisme, de même, est problématique car l'existence d'autrui est pour chacun de nous une évidence pré réflexive et on ne voit pas comment un sujet pourrait advenir à la conscience, à la subjectivité, au sentiment de son identité s'il était privé de la présence des autres. Le sujet cartésien n'est pas un sujet originaire. Il est le résultat d'une formation, d'un milieu culturel c'est-à-dire d'un contexte où les autres sont omniprésents. Ainsi s'il peut s'assurer de leur existence par un raisonnement par analogie, son tort est d'oublier qu'avant d'être capable de raisonner et simplement de pouvoir dire Je, le commerce des autres est nécessaire. Il est nécessaire pour développer les aptitudes proprement humaines la bipédie, la propreté, la parole, la pensée, la normativité de la conduite etc. Hors d'un milieu social le soumettant aux apprentissages requis, soit par mimétisme soit par transmission éducative, le petit de l'homme, comme le montre l'exemple de l'enfant sauvage, n'actualise pas les virtualités de la nature humaine. Celle-ci est tout autant le produit d'un contexte culturel qu'elle en est la condition de possibilité. Ainsi comment serait-il possible d'advenir à la dimension de la subjectivité, à la conscience de son identité si l'on ne se construisait pas dans un milieu de parole et dans un contexte intersubjectif ? L'opération par laquelle une conscience se constitue comme pouvoir de séparation, de division d'avec soi et d'avec le monde est en effet le langage. C'est lui qui médiatise notre rapport à nous-mêmes et notre rapport au monde. En deçà de l'expérience linguistique il n'y a pas de scission sujet-objet, pas de visée de soi-même comme un être distinct du monde des choses et des autres. Dès lors ne peut-on pas se demander, avec la linguistique, ce que le sentiment de notre identité personnelle doit à la capacité de disposer linguistiquement du Je, du tu et aussi de porter un nom? Il ne s'agit pas de dire que le moi est un simple produit de la grammaire ce serait oublier que les langues sont des créations de l'esprit humain, mais de ne pas méconnaître qu'on construit le réel à travers les catégories d'une langue, ce qui n'est pas sans incidence sur la construction de sa propre identité. Benveniste, par exemple, insiste sur le fait que le sujet ne préexiste pas aux actes d'énonciation mais est au contraire institué par eux. La personnalité, la subjectivité au sens psychologique et moral se constitue à l'intérieur du langage. Nous tenons que cette subjectivité » ...n'est que l'émergence dans l'être d'une propriété fondamentale du langage. Est ego » qui dit ego ». Nous trouvons là, le fondement de la subjectivité » qui se détermine par le statut linguistique de la personne ». La conscience de soi n'est possible que si elle s'éprouve par contraste. Je n'emploie je qu'en s'adressant à quelqu'un qui dans son allocution sera un tu. C'est cette condition du dialogue qui est constitutive de la personne, car elle implique en réciprocité que je deviens tu dans l'allocution de celui qui se désigne à son tour par je » Emile Benveniste. Problème de linguistique générale. 1956. Autrui est aussi le médiateur entre soi et soi-même parce que la présence d'autrui donne une distance sur soi-même sans laquelle la conscience reste engluée dans le vécu. Celle-ci ne peut déployer ses ressources qu'en prenant sur elle-même le point de vue de l'extériorité. Or par sa fonction objectivante le regard de l'autre assigne à un tel regard sur soi-même. D'où l'expérience récurrente de la honte. Dans certaines situations on se serait bien passé de se voir comme une conscience peut se voir ! Voilà pourquoi Sartre affirme que la honte dans sa structure première est honte devant quelqu'un » et que Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre. L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi-même.» Sartre. Il ne s'ensuit pas que la conscience personnelle soit sous la totale dépendance de l'autre, par où il faudrait parler d'aliénation Cf. L'enfer c'est les autres » mais que pour rompre l'intimité de soi avec soi et développer ses capacités personnelles de jugement, la présence d'autrui est nécessaire. Elle l'est aussi parce que le jugement doit obéir à une norme de vérité et d'objectivité. Or comment cette exigence pourrait-elle se faire jour si l'on ne frottait pas sa cervelle à celle d'autrui ? Seul le dialogue avec l'autre permet de prendre la mesure de l'étroitesse d'un point de vue reçu sans examen. Seul l'effort de penser en se mettant à la place de tout autre » Kant, peut élargir la pensée à la dimension de l'universel, ce qui est l'enjeu de l'activité pensante. Le rapport dialogique dramatise l'essence même de la pensée et tout se passe comme s'il était la condition de possibilité de la pensée véritable au sens où elle est le dialogue de l'âme avec elle-même » Platon. Il s'ensuit que si l'impératif delphique Connais-toi toi-même » invite à la connaissance de l'universel en soi la raison, seule la raison de l'autre peut être le miroir de la sienne. C'est ce qu'explique Platon dans Alcibiade, en comparant l'intellection à la vision. L'œil sert à voir mais il ne peut se voir lui-même qu'en se réfléchissant dans la pupille d'un autre œil. Ainsi en est-il de la raison humaine. Elle sert à connaître mais pour se connaître elle-même, elle a besoin du miroir de la raison de l'autre. Dans l'échange dialogique chacun découvre que la mesure du vrai n'est ni l'un ni l'autre mais une faculté commune, celle à laquelle il faut s'élever pour accomplir son humanité. Cf. Texte. Enfin si par soi-même on entend le sujet affectif, sensible, il va de soi que son rapport à lui-même est par définition tributaire de son rapport aux autres. Freud a montré que la personnalité psychique se construit dans une histoire infantile dans laquelle les relations affectives sont déterminantes. Chacun intériorise consciemment ou inconsciemment l'image que les autres lui renvoient, chacun répond aux demandes adressées par les autres et s'il arrive que ce soit pour le meilleur, c'est aussi souvent pour le pire. Le regard, les jugements des autres ne sont pas inoffensifs. Ils induisent des effets réels dans la conscience qu'un sujet prend de lui-même. III Dépassement. La subjectivité est toute pénétrée d'intersubjectivité, soit. Cela ne signifie pas qu'une intériorité puisse mieux se saisir que dans un mouvement réflexif. Or la réflexion est par définition une opération ne mettant en jeu qu'un sujet essayant de clarifier sa présence à lui-même. Par exemple, même s'il est vrai qu'une identité ne prend conscience de sa singularité que par la médiation d'une altérité, ce ressaisissement de soi-même ne s'effectue que dans la solitude d'un effort personnel. Par exemple encore, j'ai développé mes ressources en pensée par la fréquentation des grands penseurs mais c'est solitairement que je peux prendre conscience de ce que penser veut dire et surtout de ce que la pensée m'assigne comme essence » Hegel. J'ai pris conscience d'être une liberté dans la confrontation parfois violente avec d'autres libertés mais cette prise de conscience, nul ne peut l'opérer à ma place. J'ai eu besoin du regard des autres, de la présence d'autres consciences en dehors de moi pour prendre de la distance avec moi et devenir capable de me juger comme une autre conscience peut le faire. Mais si la présence de l'autre est un catalyseur, elle ne saurait me dispenser de juger par moi-même. Et l'on sait combien les passions oeuvrant dans les rapports humains sont de puissants motifs d'aveuglement. Notre propre intérêt, disait Pascal, est un merveilleux instrument pour nous crever les yeux agréablement ». La solitude délivre du désir de paraître, de jouer des rôles convenus, de s'abandonner aux facilités de la mauvaise foi ou de l'amour propre. On s'avoue dans le face à face solitaire avec soi ce que l'on n'avoue que rarement aux autres. La solitude est nécessaire à une certaine sincérité il faut relativiser car il n'est pas rare que les hommes se mentent à eux-mêmes, même dans la solitude et même s'ils ne sont pas tout à fait dupes de leurs mensonges, mais si elle est une condition propice, elle ne saurait se passer du commerce avec les autres car sa fécondité tient au fait qu'elle est ressaisissement de ce qui s'est construit et approfondi dans une expérience intersubjective. Conclusion Seul peut prendre conscience de soi celui qui est advenu à la conscience et à la capacité de synthétiser la multiplicité et la diversité de ses états dans l'unité et l'identité d'un Je. L'être coupé de tout rapport humain est inapte à ces opérations. Il est condamné par l'isolement à l'hébétude d'une condition sauvage. Le sauvage est un animal stupide et borné » disait Rousseau. Reste que si l'intersubjectivité est une condition de la subjectivité, celle-ci ne s'éclaircit jamais mieux que dans la solitude d'un effort personnel. Solitude si peuplée de la présence des autres que le champion du solipsisme lui-même, atteste de l'être relationnel de l'homme. Descartes n'est pas seul. Il a besoin du dieu trompeur pour s'assurer de lui-même et si la certitude de Dieu est quasi contemporaine de la certitude de lui-même, c'est que Dieu est peut-être l'autre absolutisé. Partager Marqueursaltérité, autrui, conscience, identité, intersubjectivité, langage, pensée, solipsisme, solitude, subjectivité Lalibellule peut aussi symboliser la conscience de soi qui vient avec la maturité. Une créature du vent, la libellule représente le changent fréquent. Et comme la vie d’une libellule est courte, elle sait qu’elle doit vivre sa vie au maximum avec le peu de temps qu’elle a – une bonne leçon pour nous tous !
Faisant suite à l’article paru en septembre dernier sur le Leadership de pleine conscience-Une stratégie efficace pour les gestionnaires ? », je vous propose de pousser la réflexion sur la conscience de soi. Pourquoi et en quoi est-elle si essentielle au leader ? Quel rôle joue-t-elle dans la mobilisation des équipes ? Comment fait-on pour la cultiver ? La conscience de soi, c’est aussi développer la capacité à se connaître soi-même comme leader Apprendre à repérer ce qui se passe en nous lorsque nous sommes stressés et que nous vivons trop de pression, que nous sommes en mode pilote automatique » ou encore lorsque notre bavardage mental prend toute la place et nous coupe de l’expérience directe du moment présent et des possibilités d’être proactif. On sait très bien maintenant à quel point le stress chronique est nuisible tant au niveau de la santé physique que psychologique. Il est cependant moins connu que le stress que l’on porte déborde sur les personnes qui nous entourent. Au travail, c’est une information de première importance car elle a un effet direct sur la qualité du leadership et voici pourquoi Notre cerveau étant conçu à la base pour assurer notre survie balaie sans cesse notre environnement afin de détecter toute menace potentielle. Ainsi, toute menace perçue stress réel ou relatif déclenche alors la sécrétion des hormones de stress. Le corps et l’esprit sont alors en état d’alerte. Que se passe-t-il lorsqu’un leader est stressé par trop de pression ? Le cerveau des employés perçoivent instinctivement cette menace et le leader devient alors un danger » potentiel. Les hormones de stress de chacun des membres de l’équipe sont alors libérées ayant comme conséquence de bloquer le mode collaboration » et de les placer plutôt en mode évitement ». Concrètement, leur capacité à avoir une pensée claire, à prendre de bonnes décisions et à être créatif sera réduite à sa plus simple expression ou pire encore peut devenir inaccessible. C’est un fait que les gestionnaires vivent quotidiennement du stress. L’Université de Montréal publiait en octobre dernier les résultats d’une recherche sur la santé mentale des cadres dans les organisations du Québec un cadre sur cinq déclare souffrir de détresse psychologique et 20% d’entre eux ont une consommation d’alcool qui pourrait entraîner une dépendance. Dans le contexte économique actuel, tout leader se doit alors d’appliquer la même règle de sécurité de base que celle qui prévaut dans les avions Prendre soin de SON bien-être AVANT de vouloir gérer l’équipe. La pleine conscience apprend donc aux gestionnaires à être proactif, à reconnaître les signes de stress dès qu’ils apparaissent afin de pouvoir y répondre adéquatement permettant de rester en santé et maintenir la cohésion de l’équipe par un leadership mobilisateur. La conscience de soi permet au leader de prendre conscience des automatismes. Le pilote automatique », c’est ce programme mental qui ouvre la porte à des comportements profondément enracinés avec le temps tel que des habitudes, des préjugées, des perceptions étroites ou des ruminations. Ces automatismes, qui nous maintiennent dans le cadre de ce que nous connaissons et que nous reproduisons inconsciemment bien malgré nous, limitent l’innovation, entraînent la répétition d’expériences négatives et bloquent la capacité à changer. Apprendre à les reconnaître et à les débusquer est de première importance pour le leader. La conscience de soi permet enfin de reconnaître le bavardage mental qui nous entraîne dans un labyrinthe de pensées et d’opinions plutôt que de rester en contact avec l’expérience directe. Nous croyons à tort que ce que nous dit ce discours intérieur doit être vrai mais les experts en neurologie nous disent qu’il s’agit plutôt d’un ménage que fait notre cerveau! De plus, il coupe le leader de toute l’information pertinente disponible obtenue par l’écoute active et la communication authentique avec les membres de l’équipe. Cultiver la conscience de soi, c’est développer la capacité à s’observer avec patience et bienveillance pour se connaître et reconnaître nos modes de fonctionnement comme leader en vue de les transformer. C’est l’assise fondamentale sur laquelle les autres compétences et qualités peuvent se déposer pour assurer le mieux-être du leader et celui de son équipe. La méditation pleine conscience est un entraînement de l’esprit. C’est la gym du cerveau qui nous ramène invariablement dans l’instant présent à l’abri des programmes inconscients pour développer la conscience de soi. Cette transformation est possible puisque notre cerveau possède la capacité de se transformer et de se remodeler en fonction des entraînements quotidiens. Miser sur cette capacité, c’est favoriser l’adoption de nouvelles compétences de leadership mieux adaptées à la mobilisation des équipes et à une gestion humaine des ressources. Êtes-vous prêts pour l’entraînement ? Lucie Poitras inf., CRHA Formatrice à la pleine conscience et formatrice agréée L’Éthique parle Coeur
Toutedissertation classe et organise des idées, des réponses ou des tentatives de réponses. Le but est de constituer un plan pour répondre au problème suivant : peut-on réduire la conscience à un processus cérébral ? 1re étape : il faut organiser un ensemble d’arguments philosophiques répondant à la question posée.
La conscience de ce que nous sommes peut-elle faire obstacle à notre bonheur? 1. la conscience immédiate d’être au monde et d’être présent à soi ce qui permet de sentir plaisir et déplaisir, d’avoir des valeurs sensibles2. conscience réfléchie se savoir être là; prendre une distance vis-à-vis de ses états de conscience et sur le monde un écart permettant le jugement et prise de conscience de soi comme être fini, dans le temps, ayant des devoirs et des exigences en tant qu’individu et qu’homme= conscience morale 3. connaissance de soi ? ignorance, illusion sur soi Est obstacle au bonheur ce qui crée du déplaisir donc de la souffrance ce qui empêche de s’abandonner au plaisir sans retenue; ce qui gâche le plaisir ce qui oppose au plaisir d’autres valeurs Bien, morale 1. état de bien-être associé au plaisir2. état de pleine, durable et entière satisfaction 3. ataraxie état de non souffrance paix de l’âme, sérénité On peut penser que ceux qui sont dépourvus de conscience réfléchie et de soi, sont heureux animal attaché au piquet de l’instant » mais L’homme demanda un jour à l’animal pourquoi ne me parles-tu pas de ton bonheur, pourquoi restes-tu là à me regarder ? ». L’animal voulut réponde et lui dire cela vient de ce que j’oublie ce que je voulais dire », mais il oublia cette réponse et resta muet » Nietzsche, dans Considérations inactuelles 1876. Obstacle ? organe condition Si pas obstacle, alors organe! Ou alors ni l’un ou l’autre, si le bonheur est inconditionnel ou impossible. Le sujet présuppose que le bonheur est possible sans quoi il n’y aurait pas d’obstacle et qu’en levant l’éventuel obstacle de la conscience, tout obstacle est conscience de ce que nous sommes, c’est prendre conscience que nous ne sommes pas faits pour être heureux Freud, qu’il y a un part de chance dans le bonheur , que nous devons dès lors poursuivre d’autres buts qui à défaut de nous rendre heureux nous rendrons plus satisfaits ou moins souffrants ataraxie Un bonheur sans illusion est-il possible? – état de totale satisfaction de nos désirs = idéal de l’imagination » = illusion car l’imagination maîtresse d’erreur et de fausseté », puissance trompeuse selon Pascal = se moque de la réalité et de ses lois; désir = cristallisation = illusion; on prend ses désirs pour la réalité NON – état de non-souffrance ataraxie la connaissance de soi et de la nature permet de désirer en accord avec nous et la nature épicurien; celui qui accepte l’ordre des choses. La connaissance, la conscience après la désillusion et ses douleurs peuvent être des éléments favorisants le bonheur OUI II ou III Illusion fausse croyance, tromperie, leurre Illusion = erreur , cause ignorance, inconscience Illusion ? erreur , cause la structure de nos sens illusion perceptive ou imagination et désir illusion religieuse Si une erreur est éliminée par la connaissance, une illusion n’est pas dissipée par celle-ci, car sa force est celle de nos désirs. Ce qui n’est pas mais pourrait être car sans contradiction interne intelligible, logique, envisageable OU sans contradiction avec les lois de la nature , la réalité de fait réalisable On présuppose qu’on peut se passer d’illusion pour vivre, que l’illusion ne peut que détourner de la réalité analyse marxiste qui combat la religion pour changer le monde ici-bas, que l’imagination est négative OR l’imagination peut-être vue comme la reine de facultés », celle qui donne une raison de vivre OR une illusion peut aussi être à un guide , un idéal consolateur, porteur ou moteur dont on peut, à défaut de le toucher, s’approcher rôle positif de utopie c’est ce qui fait qu’on ne se contente pas de ce qui est d’où projection projets III La conscience et la connaissance ne sont que des obstacles au bonheur conscience malheureuse, confrontation à l’ordre du monde OR elles ont après un choc déplaisant II des vertus positives!! III
Acontrario, nous verrons ensuite pourquoi la conscience de soi semble être trompeuse. Pour finir, nous nous demanderons comment les limites de la conscience viennent pourtant servir l’homme dans sa quête de connaissance de lui et du monde. Comment définir la conscience de soi ? Quelles en sont les différentes formes ?
Bonjour, je dois traiter le sujet "La conscience peut-elle nous tromper?" J'ai rédigé un plan dépourvu d'intro et de conclusion, et aimerais avoir votre avis. Le champ sémantique du mot conscience » permet d'ouvrir la voie à un plan analytique. IConscience comme sens moral le plus évident à traiter - constitue le droit naturel ce que la conscience reconnaît comme moralement fondé, lui même traduit dans le droit positif un ensemble de règles en vigueur dans une société - le droit naturel peut aller à l'encontre *de la raison, en tant qu'elle échappe aux motivations purement psychologiques ex, la politique de Machiavel ? sacrifier un homme pour en sauver dix. *de l'ordre du coeur l'objet de l'amour est un interdit social eg l'inceste. * d'autres suggestions? Ainsi la conscience morale tromperait le sujet puisqu'elle tairait son affectivité et limiterait l'intrusion de la raison pure dans le jugement. Mais globalement, le sens moral, acquis culturel, nous met à distance d'une nature humaine peu flatteuse l'agressivité du ça Freud On pourrait certes y opposer la thèse de Rousseau, pour qui l'homme est naturellement bon, et son sens de la justice inné ». IIConscience comme présence au monde Problématique soulevée par la volonté de penser notre être au monde » - Duperie dans le rapport de la conscience à elle même? le cogito cartésien? - Duperie dans le rapport de la conscience aux choses intentionalité? - La conscience, duperie puisque déterminée? * La conscience ne peut guère nous tromper quelle originalité! a Le cogito la conscience est la seule certitude qui échappe au doute. b L'intersubjectivité Husserl rétablit l'objectivité Ma perspective est une participation à une intercorporeité accessible à Autrui, qui par la subjectivité qu'il pose, ouvre la voie de l'objectivité. c L'inconscient psychique se heurte à la logique pure pour Alain, désir inconscient, donc inconnu, donc non susceptible d'être refoulé * La conscience peut nous tromper a Virulente attaque Nietzschéenne du cogito - Je pense, je suis » présuppose le langage comme valeur commune, or pourquoi ce dernier ne tomberait-il pas sous le coup du mauvais génie »? - Je pense » Rien ne prouve la relation du sujet et de l'action de penser. D'une manière générale, toute conscience est comédie, tromperie, et le sujet est condamné à n'être ce qu'il n'est pas L'homme est un être pour soi », la conscience humaine est présence à soi représentation impossible, le soi ne pouvant échapper au soi, intervient la subjectivité et donc la tromperie et ne peut jamais coïncider avec elle même. Conception Sartrienne. Enfin, une pensée quelque peu marginale mais très utile, celle de l'empirisme Le moi n'est en définitive qu'une illusion, un flux chaotique d'impressions rendues par nos sens et organisé par une succession opérations psychiques originales. b Notre perception est phénoménale Kant, le monde en soi noumène échappe à toute représentation; N'est accessible que le monde pensé » tel qu'il est construit par le sujet, et c'est là le sens de l'expression Rien ne m'est donné, tout est construit », de Bachelard. On peut donc dire que la perception, en tant que altérité et donc mode de la conscience de soi le moi se révèle dans l'effort pour Maine de Biran, ou dans la lutte ? dialectique Hegelienne et d'autrui, est par essence tronquée Elle est d'une part limitée par nos organes des sens, et s'avère d'autre part une expérience tout à fait subjective déterminée entre autre par l'enracinement du corps dans le monde Phénoménologie Husserlienne de la perception. c Comment expliquer les actes manqués, les lapsus? Le Moi n'est pas maître dans sa propre maison Freud. De même pour Spinoza l'idée du libre arbitre [tiré de la conscience] n'est que l'ignorance des causes qui nous font agir ». On peut entendre par cause nombres de facteurs comme par exemple l'éducation, l'inconscient collectif voire même les psychotropes. Merci !
VIXln. 133 409 346 280 480 320 306 326 415

la conscience de soi est elle trompeuse