Article132-1. ModifiĂ© par LOI n°2014-896 du 15 aoĂ»t 2014 - art. 2. Lorsque la loi ou le rĂšglement rĂ©prime une infraction, le rĂ©gime des peines qui peuvent ĂȘtre prononcĂ©es obĂ©it, sauf dispositions lĂ©gislatives contraires, aux rĂšgles du prĂ©sent chapitre. Toute peine prononcĂ©e par la juridiction doit ĂȘtre individualisĂ©e.
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De nombreux textes originaux, dont les traductions ont bien souvent Ă©tĂ© rĂ©visĂ©es, offrent au lecteur un aperçu de la documentation Ă  partir de laquelle on Ă©crit l’histoire du Proche-Orient ancien. Photographies d’Ɠuvres d’art, plans et dessins d’objets et de bĂątiments illustrent avec un grand Ă -propos l’ensemble des contributions. Outre les deux cartes gĂ©ographiques gĂ©nĂ©rales qui ornent les deuxiĂšme et troisiĂšme de couverture, huit cartes thĂ©matiques techniquement trĂšs rĂ©ussies permettent de se reprĂ©senter le contexte gĂ©o-politique des diffĂ©rentes Ă©poques et rĂ©gions envisagĂ©es dans l’ouvrage. 2L’entreprise assumĂ©e par les auteurs Ă©tait de taille il s’agissait de dresser, pour la pĂ©riode s’étendant de la fin du IVe Ă  la fin du Ier millĂ©naire av. n. Ăš. un panorama des civilisations du Proche-Orient antique » oĂč se sont produits tant de changements capitaux dans l’histoire de l’humanitĂ© » p. 5. La MĂ©sopotamie fut marquĂ©e, dĂšs le IVe millĂ©naire, par l’apparition de l’urbanisation et de l’écriture ; la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne et le nord de la Syrie avaient Ă©tĂ© le lieu de la rĂ©volution nĂ©olithique au VIIIe millĂ©naire et furent celui de l’invention de l’écriture alphabĂ©tique au IIe millĂ©naire av. n. Ăš. Ces deux domaines entretinrent dĂšs la plus haute AntiquitĂ© des contacts et des Ă©changes frĂ©quents ; ils se trouvĂšrent mĂȘme rĂ©unis aux VIIIe et VIIe siĂšcles au sein de l’Empire constituĂ© par les rois assyriens. Ils demeurent pourtant souvent sĂ©parĂ©s par les Ă©tudes sur le Proche-Orient ancien, qui s’intĂ©ressent prioritairement – du moins en France – Ă  l’une ou l’autre des documentations. Un des mĂ©rites de cet ouvrage est donc de confronter les connaissances de spĂ©cialistes de ces deux domaines, chacune des contributions qui le composent tentant, autant que faire se peut, de mettre en regard pour chaque sujet abordĂ© les documentations de MĂ©sopotamie et du Levant pour les trois millĂ©naires concernĂ©s. 3Le livre souffre cependant, dans son ensemble, de quelques choix Ă©ditoriaux malheureux et ce, dĂšs le titre. Celui-ci, aussi Ă©vocateur que le bien connu L’histoire commence Ă  Sumer de S. N. Kramer, vieux aujourd’hui d’un demi-siĂšcle, est propre Ă  attirer l’attention d’un grand public passionnĂ© par la recherche des origines et tente ainsi de faire concurrence Ă  ces autres civilisations anciennes dont les vestiges matĂ©riels grandioses sont plus Ă©videmment sĂ©duisants et mĂ©diatiques que ceux de MĂ©sopotamie et du Levant. Le sous-titre entend donner des limites temporelles Ă  ces dĂ©buts » de l’histoire. L’invention de l’écriture est certes communĂ©ment retenue comme moment marquant le dĂ©but de l’histoire entendue comme Ăšre succĂ©dant Ă  la prĂ©histoire. Mais on peut Ă  bon droit se demander en quoi la naissance du monothĂ©isme reprĂ©sente le terme des dĂ©buts de l’histoire. L’expression donne tout d’abord, par sa formulation de ... Ă  ..., l’impression d’un cheminement linĂ©aire et quasi nĂ©cessaire, d’un progrĂšs des civilisations vers une forme de modernitĂ© ; elle laisse en outre envisager que, une fois le monothĂ©isme inventĂ©, la vĂ©ritable histoire peut enfin ? commencer. L’éditeur commercial est certainement grandement responsable de cette formulation qui rĂ©unit sur la couverture de son livre deux thĂšmes propres Ă  toucher un large lectorat. Son choix donne lieu cependant Ă  un raccourci historique que les auteurs n’ont Ă  coup sĂ»r pas voulu. 4PassĂ©e l’introduction qui prĂ©cise briĂšvement les cadres spatiaux et temporels de l’ouvrage ainsi que la nature des sources et les grands repĂšres chronologiques marquant ces quelques trois mille ans d’histoire, il n’est plus question, dans les quatre parties qui suivent, d’histoire politique Ă©vĂ©nementielle l’approche est rĂ©solument thĂ©matique et le plan gĂ©nĂ©ral du livre dĂ©cline de maniĂšre trĂšs classique une histoire Ă©conomique premiĂšre partie, une histoire des institutions deuxiĂšme partie, une histoire sociale troisiĂšme partie et une histoire culturelle quatriĂšme partie des civilisations du Proche-Orient ancien. 5Le titre de la premiĂšre partie Du village Ă  la ville », qui reprend dans sa formulation le parti Ă©volutionniste du sous-titre du livre, est rĂ©ducteur au vu du contenu des quatre chapitres qui la constituent. Bien au-delĂ  du phĂ©nomĂšne fort intĂ©ressant de fixation des populations du Proche-Orient ancien en foyers de peuplement sĂ©dentaire de plus en plus importants entre le VIIIe et le IVe millĂ©naire, qui n’est abordĂ© que dans une partie du chapitre 4 consacrĂ© Ă  La naissance des villes », l’information dĂ©livrĂ©e ici est en rĂ©alitĂ© plus largement d’ordre Ă©conomique et traite de maniĂšre conjointe du dĂ©veloppement des activitĂ©s humaines et de l’évolution des modes de vie des populations du Proche-Orient jusqu’au Ier millĂ©naire av. n. Ăš. Il est ainsi question tout d’abord de l’agriculture irriguĂ©e et de l’élevage chap. 1 ; des innovations techniques ensuite, dans des domaines aussi variĂ©s que la cĂ©ramique, l’architecture, le travail du bois, de la laine, du mĂ©tal et de la pierre, l’invention du verre et les moyens de transport chap. 2 ; des Ă©changes commerciaux enfin chap. 3. 6La deuxiĂšme partie offre un panorama des divers rĂ©gimes politiques qu’ont connus les pays du Proche-Orient ancien. Son titre Ă©voque encore une fois une Ă©volution quasi nĂ©cessaire de formes simples vers des formes complexes de hiĂ©rarchisation sociale et politique Des citĂ©s-États Ă  l’Empire » et cette impression d’enchaĂźnement chronologique se trouve renforcĂ©e encore par le plan mĂȘme de la partie, qui se compose de trois chapitres Ă©tudiant successivement Les citĂ©s-États », La royautĂ© » et L’empire », puis d’un quatriĂšme intitulĂ© L’élargissement de l’horizon » et qui, sous-tendu par le concept d’impĂ©rialisme, traite pĂȘle-mĂȘle des Ă©changes Ă  longue distance, de l’expansion coloniale, de la guerre et de la dĂ©portation, de la diplomatie, des alliances et traitĂ©s et de la quĂȘte de produits exotiques. Tout dans l’exposĂ© s’enchaĂźne ainsi logiquement avec l’idĂ©e sous-jacente que les institutions Ă©voluent irrĂ©mĂ©diablement vers l’Empire. Pourtant, en introduction au chapitre consacrĂ© Ă  ce dernier, il est convenu que l’histoire du Proche-Orient ancien est faite d’une alternance de pĂ©riodes d’unification, le pays dans son ensemble Ă©tant soumis Ă  l’autoritĂ© d’un seul dirigeant, et de pĂ©riodes d’éclatement, ce mĂȘme pays Ă©tant divisĂ© en une pluralitĂ© d’États » p. 155. L’apparente linĂ©aritĂ© suggĂ©rĂ©e par le titre et le plan de la partie est finalement niĂ©e ici en quelques mots, Ă  juste titre bien sĂ»r, mais de maniĂšre troublante pour un lecteur non averti. La confusion augmente encore quand on lit, quelques lignes plus bas, que les citĂ©s-États du Proche-Orient sont aussi des royaumes, mĂȘme si leurs dimensions sont souvent plus modestes, et rien ne distingue un royaume d’un empire », affirmation discutable au vu de l’importante bibliographie qui traite de ces problĂšmes. Tout cela fait de cette deuxiĂšme partie la plus faible, Ă  notre avis, de l’ouvrage qui souffre, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale mais ici plus qu’ailleurs, du choix qui a Ă©tĂ© fait d’évacuer la dimension Ă©vĂ©nementielle de l’histoire politique en introduction, et de ne plus jamais y revenir par la suite. 7SĂ»rement eĂ»t-il Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable de composer une partie autour de la notion de royautĂ© au Proche-Orient ancien, en distinguant d’une part les diffĂ©rentes formes qu’elle pouvait prendre dans son exercice, en mĂ©nageant des dĂ©veloppements montrant les spĂ©cificitĂ©s et les questions que posent la citĂ©-État et l’Empire et en dĂ©crivant d’autre part, Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles, les institutions locales municipales ou tribales, nationales l’organisation du royaume et internationales la diplomatie, bien souvent valables pour les trois rĂ©gimes distinguĂ©s ici, quoiqu’avec des variantes selon les lieux et les Ă©poques. Quant aux sujets dont il est question au chapitre 4, ils ne sont Ă©videmment pas tous le fait de l’Empire mais concernent tous les États quelle que soit leur forme institutionnelle ; ceux d’entre eux relatifs Ă  l’organisation de l’économie auraient eu leur place au sein de la premiĂšre partie ou sont d’ailleurs souvent redondants avec elle ; enfin, la Vision du monde » des anciens habitants du Proche-Orient exposĂ©e pour conclure aurait pu figurer Ă  plus juste titre dans la quatriĂšme partie voir ci-dessous. 8La troisiĂšme partie intitulĂ©e Vivre en sociĂ©tĂ© » dresse de maniĂšre beaucoup plus pertinente un tableau des sociĂ©tĂ©s du Proche-Orient ancien. On y trouve tout d’abord une synthĂšse Ă  jour sur la famille et la maison, fondements et modĂšles des reprĂ©sentations et des structures sociales chap. 1. De longs dĂ©veloppements sont consacrĂ©s ensuite Ă  l’écriture, depuis son apparition sous forme pictographique jusqu’à l’invention de l’alphabet, en passant par les notations idĂ©ogrammatiques et phonĂ©tiques employĂ©es par l’écriture cunĂ©iforme aux diffĂ©rents stades de son Ă©volution. Sont Ă©tudiĂ©s aussi la formation des scribes, la constitution et la transmission des archives et des fonds de manuscrits ou bibliothĂšques des grands organismes – le temple et le Palais – aussi bien que des simples particuliers et, enfin, les phĂ©nomĂšnes d’oralitĂ© qu’il convient de ne pas sous-estimer alors mĂȘme que l’essentiel de la documentation sur laquelle se fondent les Ă©tudes sur le Proche-Orient ancien consiste justement en des sources Ă©crites chap. 2. Vient ensuite un dĂ©veloppement sur la justice et l’écriture de la loi, sujet qui permet Ă  son auteur de comparer rĂ©ellement les rĂ©alitĂ©s mĂ©sopotamiennes aux informations transmises par les textes bibliques et de brosser un tableau nuancĂ© des diffĂ©rentes maniĂšres de rendre la justice, une des principales missions des rois du Proche-Orient ancien, et de codifier la loi, Ɠuvre des plus illustres d’entre eux chap. 3. Le quatriĂšme et dernier chapitre de cette partie dĂ©veloppe, sous le titre gĂ©nĂ©ral de L’organisation de la sociĂ©tĂ© », des considĂ©rations assez datĂ©es et dĂ©sormais largement contestĂ©es sur les diffĂ©rentes catĂ©gories d’hommes libres et de dĂ©pendants, serviteurs ou esclaves, et sur le salariat et les autres formes de rĂ©tribution du travail. Il revient donc sur le problĂšme, dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© dans la premiĂšre partie, de l’interaction entre les structures Ă©conomiques et l’organisation du travail d’une part et la hiĂ©rarchisation de la sociĂ©tĂ© d’autre part et aurait pu y ĂȘtre intĂ©grĂ©. 9La quatriĂšme partie mĂȘle histoire des sciences, histoire des arts et histoire religieuse de maniĂšre parfaitement appropriĂ©e tant il est Ă©vident que, pour les civilisations du Proche-Orient ancien, la tentative de comprĂ©hension de l’univers par les savants, les reprĂ©sentations de la rĂ©alitĂ© ou des figures et Ă©vĂ©nements mythiques par les lettrĂ©s et autres artistes et la vision du monde confĂ©rĂ©e Ă  chacun par la foi et la pratique religieuse ne sont que diffĂ©rentes facettes d’une mĂȘme maniĂšre de Penser le monde ». Chacun des quatre chapitres consacrĂ©s ici respectivement Ă  la science, aux Ɠuvres littĂ©raires, aux Ɠuvres d’art et Ă  la religion offre une synthĂšse utile des connaissances et des thĂšses retenues Ă  ce jour dans ces diffĂ©rents domaines de la recherche. 10On pouvait attendre que cet ouvrage s’adresse Ă  la fois Ă  un public d’amateurs Ă©clairĂ©s et d’étudiants dĂ©couvrant le Proche-Orient ancien. Or, si les premiers ont des chances d’ĂȘtre comblĂ©s par le format du livre, la richesse du texte et des illustrations et le soin apportĂ© aux cartes, les seconds en revanche risquent d’ĂȘtre rebutĂ©s par le prix de l’ouvrage un dĂ©faut de la qualitĂ© Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment et par son maniement peu commode comme manuel de rĂ©fĂ©rence la dispersion de l’information dans un plan aux titres peu explicites ou redondants, du moins pour certains des thĂšmes abordĂ©s, dĂ©routera celui qui voudra trouver rapidement une information. Ce dĂ©faut est dĂ», Ă  nos yeux, au nombre peut-ĂȘtre excessif de contributeurs 38 pour 380 pages de texte ! qui a dĂ» rendre la tĂąche difficile Ă  ceux qui devaient harmoniser l’ensemble. On remarque Ă  l’inverse que, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les thĂšmes traitĂ©s intĂ©gralement par un mĂȘme auteur, ou par un binĂŽme unissant un spĂ©cialiste de la MĂ©sopotamie et un du Levant, gagnent en cohĂ©rence et pertinence. Enfin, l’absence de renvois systĂ©matiques Ă  la bibliographie, pourtant elle aussi trĂšs riche et complĂšte et prĂ©sentĂ©e heureusement chapitre par chapitre en fin de volume, empĂȘchera le lecteur d’aller approfondir par lui-mĂȘme un Ă©lĂ©ment de sa recherche, Ă  moins de la dĂ©pouiller intĂ©gralement. Ces choix Ă©ditoriaux restreignent certainement la lisibilitĂ© et l’utilitĂ© pĂ©dagogique que l’on est en droit d’attendre d’un ouvrage gĂ©nĂ©raliste. 11Antoine JACQUET. Marie-Claire FerriĂšs, Les partisans d’Antoine. Des orphelins de CĂ©sar aux complices de ClĂ©opĂątre, Bordeaux, Ausonius Éd., Scripta Antiqua, 2007, 565 p. 12C’est un ouvrage passionnant que nous propose FerriĂšs celui de l’histoire des partisans d’Antoine. Pour mener Ă  bien cette tĂąche, l’auteur Ă©tudie le parti d’Antoine pendant les quatorze derniĂšres annĂ©es de la RĂ©publique sous un angle peu utilisĂ©, celui des vaincus. FerriĂšs est partie du constat suivant un homme seul Ă  Rome, Ă  la fin de la RĂ©publique, ne dispose d’aucun rĂ©el pouvoir politique. MĂȘme s’il possĂšde des talents, il a besoin d’alliĂ©s et de partisans pour mener Ă  bien ses desseins. Ce fut le cas de CĂ©sar et d’Octavien/Auguste, ce fut Ă©galement celui d’Antoine. 14L’auteur dĂ©finit d’abord le terme de partisan. En aucun cas le partisan est un thurifĂ©raire toujours dĂ©vouĂ© Ă  un chef et Ă  ses idĂ©es. Les membres du parti d’Antoine sont ceux qui le servirent, qui obĂ©irent Ă  ses ordres, le dĂ©fendirent et le reprĂ©sentĂšrent. Ce furent donc les agents, les subordonnĂ©s, les compagnons et alliĂ©s rassemblĂ©s autour de lui Ă  un moment donnĂ©. En effet, il faut rappeler que peu d’hommes restĂšrent au service d’Antoine entre 44 et 30 parce que dans un parti romain les entrĂ©es et les sorties alternent au grĂ© des intĂ©rĂȘts des participants. 15Pour faire une telle Ă©tude, FerriĂšs a choisi un plan chronologique parce que le parti s’est construit progressivement. Les principales Ă©tapes de la guerre civile rythment l’évolution de l’entourage d’Antoine. La premiĂšre partie est consacrĂ©e au noyau initial, Ă  la gens Antonia, Ă  la stratĂ©gie matrimoniale d’Antoine et Ă  ses familiers. Avant la mort de CĂ©sar, Antoine n’était que le chef d’un groupe de pression au sein de l’oligarchie au pouvoir. La naissance rĂ©elle du parti antonien n’apparaĂźt qu’à la mort du dictateur deuxiĂšme partie. Antoine rĂ©ussit Ă  rĂ©cupĂ©rer une fraction des CĂ©sariens qui lui permet de constituer un vĂ©ritable parti. La troisiĂšme partie est une Ă©tude des armĂ©es provinciales, vĂ©ritable enjeu dans la guerre civile opposant Antoine au jeune Octavien et au parti sĂ©natorial ou rĂ©publicain. AprĂšs la bataille de ModĂšne et la mise en place du second triumvirat, le parti connaĂźt une nouvelle impulsion et son Ă©lite est toujours formĂ©e d’anciens CĂ©sariens. GrĂące aux cadres de son parti, Antoine peut exercer une position prééminente au sein du nouveau rĂ©gime. La victoire de Philippes, en 42, constitue une nouvelle Ă©tape dans la vie du parti quatriĂšme partie. Le rapport des forces au sein du Triumvirat est bouleversĂ© par l’élimination de LĂ©pide et de Sextus PompĂ©e. On passe Ă  la fois Ă  la bipolarisation et, aprĂšs les accords de Brindes, Ă  l’orientalisation du parti d’Antoine. Le triumvir a su accueillir des RĂ©publicains aprĂšs la victoire de Philippes et connaĂźt des succĂšs en Orient. Il a toujours le soutien du SĂ©nat qui lui vote des mesures comme l’engagement de la guerre parthique. L’élimination de LĂ©pide et de Sextus PompĂ©e conforte toutefois Octavien en Occident. Les derniĂšres annĂ©es du parti d’Antoine 36-30 sont traitĂ©es dans la cinquiĂšme partie. FerriĂšs, avec raison, rejette tout dĂ©terminisme et refuse de penser que la dĂ©faite Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©visible. Toutefois, l’affrontement entre les deux triumvirs devient inĂ©vitable et apparaĂźt clairement dĂšs 34 Ă  travers une propagande de plus en plus venimeuse entre les deux hommes. L’auteur Ă©tudie Ă  la fois les partisans d’Antoine proches de ClĂ©opĂątre et ceux qui lui sont hostiles. Elle analyse Ă©galement l’activitĂ© du parti d’Antoine en Italie qui sut toujours rĂ©pondre aux attaques virulentes d’Octavien. La rupture entre les deux triumvirs trouve son origine dans le renouvellement et la durĂ©e des pouvoirs triumviraux. La question Ă©tait de savoir si le triumvirat devait ĂȘtre reconduit le 1er janvier 32 ou le 1er janvier 31 et il Ă©tait clair qu’aucun des deux triumvirs n’avait l’intention de renoncer au pouvoir triumviral. Au dĂ©but de l’annĂ©e 32, les chances de succĂšs, dans le nouveau conflit qui s’annonçait, Ă©taient Ă  peu prĂšs Ă©gales dans les deux camps. Pourtant, avant la bataille d’Actium, un certain nombre d’Antoniens quitte leur camp et rejoint celui d’Octavien Ă  cause essentiellement de la dĂ©tĂ©rioration de la situation militaire d’Antoine en Orient. À l’exception de MĂ©cĂšne et d’Agrippa, les lieutenants d’Octavien sont presque tous d’anciens Antoniens et, en 32-31, au moment de la rupture, le mouvement s’accĂ©lĂšre. Antoine perd ses principaux lieutenants comme Munatius Plancus ou encore Domitius Ahenobarbus. Ces dĂ©parts eurent de lourdes consĂ©quences pour l’affrontement final et Antoine dut confier le commandement de la flotte de la bataille d’Actium Ă  d’anciens PompĂ©iens. L’auteur traite Ă  la fin de la partie le sort des vaincus d’Actium. Ils connurent selon les circonstances un sort variable exĂ©cution capitale, grĂące ou paiement d’une amende. Les Antoniens Ă©minents bĂ©nĂ©ficiĂšrent de la Clementia Caesaris. Le parti d’Antoine disparut Ă  la mort d’Antoine, mais ses partisans subsistĂšrent. Octavien/Auguste sut Ă©viter la mise en place d’un mouvement d’opposition au Principat naissant. 16Un trĂšs important catalogue prosopographique complĂšte l’ouvrage. L’auteur y distingue les partisans assurĂ©s 143 et les incertains 39. Il comprend Ă  la fois les Ă©lites dirigeantes, sĂ©nateurs ou membres de l’ordre Ă©questre, mais Ă©galement les affranchis souvent recrutĂ©s au plus prĂšs de la familia. FerriĂšs rappelle aussi que ce catalogue a pour but d’éclairer la nature et l’évolution des liens qui unissent Antoine Ă  ses partisans. 17Ce travail est d’une trĂšs grande qualitĂ© et d’une lecture agrĂ©able. Le plan chronologique permet de suivre parfaitement les alĂ©as du parti d’Antoine. La mĂ©thode de recherche est efficace et convaincante, puisque l’étude des auteurs de premiĂšre main comme CicĂ©ron, ou celle d’auteurs du IIe siĂšcle de notre Ăšre, a rendu possible le catalogue prosopographique qui nous rĂ©vĂšle un nombre non nĂ©gligeable d’Antoniens. Enfin, cette Ă©tude a bien mis en lumiĂšre les mĂ©canismes de la formation, de la vie puis de la disparition d’un parti Ă  Rome, Ă  l’extrĂȘme fin de la RĂ©publique. 18Annie ALLELY. En ligne Alan K. Bowman, Peter Garnsey, Averil Cameron ed., The Cambridge Ancient History, XII2 The Crisis of Empire AD 193-337, Cambridge University Press, Cambridge, 2005, XVIII-965 p., 9 cartes dont une dĂ©pliante, 12 figures dans le texte. 19L’aventure au long cours que reprĂ©sentait la publication d’une seconde Ă©dition de la vaste synthĂšse placĂ©e sous le patronage de l’UniversitĂ© de Cambridge en 12 imposants volumes d’une histoire de l’AntiquitĂ© mĂ©diterranĂ©enne, des prolĂ©gomĂšnes Ă  l’avĂšnement du christianisme au pouvoir avec Constantin, s’est achevĂ©e en 2005 par la parution du prĂ©sent livre en recension. S’il avait fallu quinze annĂ©es pour Ă©diter les 12 premiers tomes, de 1924 Ă  1939, cette réédition correspondant de fait Ă  une réécriture complĂšte dans un nouveau contexte historiographique s’est Ă©talĂ©e sur trente-cinq ans ! On doit Ă  l’un des Ă©diteurs de ce nouveau volume XII, Alan Bowman, devenu depuis 2002 Camden Professor of Ancient History Ă  Oxford, d’ĂȘtre en outre l’un des responsables des trois tomes couvrant l’ensemble de la pĂ©riode impĂ©riale [avec les tomes X2, The Augustan Empire 43 BC - AD 69, 1996, et XI2, The High Empire AD 70-192, 2000], ce qui assure une certaine unitĂ© Ă  l’ensemble. Dans l’intervalle, la nĂ©cessitĂ© de prolonger le champ chronologique en abordant l’AntiquitĂ© tardive de maniĂšre plus ample s’est imposĂ©e avec la mise en chantier et la publication, avant la parution du tome XII, de deux volets supplĂ©mentaires de la collection XIII, The Late Empire AD 337-425 1997 et XIV, Late Antiquity, Empire and Successors AD 425-600 2001. Aborder l’histoire de l’Empire romain du IIIe siĂšcle supposait de prendre en compte de nombreux renouvellements, que l’on doit tout autant Ă  la dĂ©couverte de nouveaux documents qu’à la rĂ©interprĂ©tation d’une pĂ©riode, longtemps nĂ©gligĂ©e et associĂ©e Ă  la vision traditionnelle d’un dĂ©clin de l’Empire romain, plus ou moins inĂ©luctable cf. E. Gibbon, E. Renan, M. Rostovtzeff. C’est peut-ĂȘtre la difficultĂ© de rendre compte de certains enjeux des dĂ©bats historiographiques rĂ©cents, mais Ă©galement la nĂ©cessitĂ© d’inclure les dĂ©couvertes trĂšs rĂ©centes et fondamentales, comme l’inscription d’Augsbourg qui remonte Ă  aoĂ»t 1992, et renouvelle notre comprĂ©hension de cette pĂ©riode mĂ©diane du IIIe siĂšcle, les annĂ©es 259-260 en Occident on peut renvoyer au petit dossier des Cahiers du Centre Gustave-Glotz, VIII, 1997, p. 223-260, destinĂ© Ă  fournir un premier Ă©tat des dĂ©bats suscitĂ©s par ce nouveau document, qui expliquent la longue pĂ©riode de gestation de ce livre dont certains chapitres furent achevĂ©s prĂšs de vingt ans avant la publication dĂ©finitive. Quoi qu’il en soit, nous voici dĂ©sormais en prĂ©sence d’une nouvelle somme qui complĂšte les deux volumes de la Storia di Roma 3 L’etĂ  tardoantica, parus en 1993 sous la direction d’Aldo Schiavone, le premier Ă©tant consacrĂ© aux crises et transformations », le second aux lieux et cultures ». 20La prĂ©face des Ă©diteurs p. XIII-XVIII s’est chargĂ©e d’éclairer les choix qui ont prĂ©sidĂ© Ă  la rĂ©alisation de cette nouvelle Ă©dition. Le premier, tout Ă  fait significatif, fut de rĂ©intĂ©grer dans le cadre chronologique du prĂ©sent volume la totalitĂ© du rĂšgne de Constantin au-delĂ  de la mort de Licinius, en 324, date choisie par les premiers Ă©diteurs comme terminus ante quem. D’autres choix rĂ©sultent d’un Ă©quilibre entre les trois volumes de la collection qui couvrent tout le Haut Empire. On peut noter par exemple les dĂ©veloppements sur l’Égypte et le Christianisme qui incluent un rappel sur le IIe siĂšcle, en raison des manques volontaires au sein du volume prĂ©cĂ©dent. Il est significatif, au-delĂ  de la spĂ©cialitĂ© du principal Ă©diteur, familier de papyrologie et spĂ©cialiste d’Égypte romaine, qu’un chapitre sur la Bretagne, seul de ce type dans la 1re Ă©dition, ait Ă©tĂ© remplacĂ© par un Ă©quivalent consacrĂ© cette fois Ă  l’Égypte, ce qui d’ailleurs rend justice Ă  l’importance de la documentation papyrologique pour l’établissement de la chronologie ou certaines synthĂšses sur le pouvoir impĂ©rial ou l’administration provinciale aspects sociaux et juridiques. On retiendra des prolĂ©gomĂšnes de cette prĂ©face trois points qui mĂ©ritent notre attention. L’importance accordĂ©e d’une part aux peuples non romains, Germains, Sassanides, ArmĂ©niens, Arabes et peuples du dĂ©sert, qui incarnent une part non nĂ©gligeable du destin de l’Empire romain en deçà et au-delĂ  du limes. C’est Ă©galement la dĂ©cision de ne pas traiter en tant que telle d’une histoire de la littĂ©rature grecque et latine de cette pĂ©riode, ce dont on pourrait discuter sans fin, notamment en prenant le parti pris inverse de la Storia di Roma dans son deuxiĂšme volume. C’est enfin l’importance du traitement du christianisme, l’un des chapitres les plus longs de l’ouvrage lui Ă©tant consacrĂ©, une vraie monographie en soi qui aborde d’ailleurs la littĂ©rature chrĂ©tienne p. 589-671. Je retiendrai Ă©galement l’importance du traitement des sources, mĂȘme si les Ă©diteurs n’ont pas souhaitĂ© imposer des normes Ă  leurs auteurs. De la sorte, certains s’attardent sur la spĂ©cificitĂ© de cette pĂ©riode au regard de la constitution du savoir, ce qui semble essentiel si l’on veut bien considĂ©rer que ce type de synthĂšse s’adresse en prioritĂ© Ă  des Ă©tudiants et chercheurs, et donc dĂ©passe l’horizon de l’honnĂȘte homme qui pourrait se satisfaire d’un rĂ©cit sans trop d’aspĂ©ritĂ©s et passant outre aux prĂ©alables de la constitution d’un corpus bien Ă©tabli de sources. Aucune unitĂ© n’a Ă©tĂ© recherchĂ©e, de maniĂšre artificielle, ce qui implique qu’un certain nombre de points de vue diffĂ©rents sont perceptibles tout au long du volume, de synthĂšse en synthĂšse, par exemple en ce qui concerne l’économie, les armĂ©es et le fonctionnement gĂ©nĂ©ral de l’Empire. Ceci explique Ă©galement l’absence d’une introduction et d’une conclusion au volume, qui aurait assurĂ©ment imposĂ© une telle quĂȘte un peu vaine ?. 21La matiĂšre de cette synthĂšse est donc rĂ©partie en six ensembles de longueur trĂšs variable et 19 chapitres. On s’accordera volontiers sur l’importance d’une partie introductive consacrĂ©e Ă  l’établissement d’un rĂ©cit chronologique suivi, fort difficile pour cette pĂ©riode troublĂ©e de l’histoire romaine. IntitulĂ©e Narrative », cet ensemble conduit en quatre Ă©tapes de l’époque sĂ©vĂ©rienne au rĂšgne de Constantin p. 1-109 ; Brian Campbell pour la pĂ©riode sĂ©vĂ©rienne, John Drinkwater de Maximin Ă  DioclĂ©tien, Alan Bowman pour la 1re tĂ©trarchie et Averil Cameron pour le rĂšgne de Constantin. On ne peut discuter a priori le choix d’un respect des cĂ©sures traditionnelles et d’une vision somme toute classique » de cette histoire. À y regarder de prĂšs, il apparaĂźt que ces mises au point ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©es au dĂ©but de l’aventure, en tout cas avant le milieu des annĂ©es 1990. La bibliographie s’arrĂȘte effectivement Ă  des titres du tout dĂ©but de cette dĂ©cennie. Comme je le relevais incidemment Ă  propos de la dĂ©couverte de l’inscription d’Augsbourg, mais comme les circonstances trĂšs françaises de l’inscription d’une question de concours AgrĂ©gation et Capes portant sur le IIIe siĂšcle en 1998 et 1999 l’ont mĂ©caniquement entraĂźnĂ©, de nombreuses publications ont renouvelĂ© certains aspects de l’approche de cette histoire de l’Empire romain. L’originalitĂ© du traitement de la pĂ©riode sĂ©vĂ©rienne dans une synthĂšse comme celle de Michel Christol L’Empire romain du IIIe siĂšcle. Histoire politique 192-325 aprĂšs 1997, mĂ©ritait Ă  tout le moins discussion. Une deuxiĂšme partie fort importante est consacrĂ©e au fonctionnement de cet Empire et aborde les aspects militaires, administratifs et juridiques p. 110-207, Government and Administration ». On saluera Ă  ce propos les efforts d’Elio Lo Cascio pour rendre compte des dĂ©bats les plus actuels en ce domaine. Le chapitre en quatre parties qu’il consacre Ă  l’empereur et son administration est exemplaire Ă  cet Ă©gard p. 137-183. Sont inclus dans cette mĂȘme section l’armĂ©e Brian Campbell et le droit David Ibbetson et David Johnston. En ce dernier cas, les deux chapitres trĂšs synthĂ©tiques peuvent ĂȘtre confrontĂ©s par leurs objectifs et leurs portĂ©es aux amples dĂ©veloppements de leurs Ă©quivalents dans la synthĂšse italienne en quatre Ă©tapes avec Aldo Schiavone, Joseph MĂ©lĂšze, Feliciano Serrao et Bernardo Santalucia. Une troisiĂšme partie d’égale longueur s’attache aux provinces de l’Empire, frontiĂšres, gouvernement et synthĂšse locale avec le cas de l’Égypte p. 212-325, The provinces » ; John Wilkes traitant des provinces et des frontiĂšres, Jean-Michel CarriĂ© se concentrant sur l’administration provinciale et locale et Alan Bowman proposant une courte histoire Ă©gyptienne durant la pĂ©riode. Un seul auteur, Mireille Corbier, s’est attelĂ© en deux chapitres Ă  une synthĂšse sur l’économie au IIIe siĂšcle qui constitue la quatriĂšme partie du volume p. 327-439, le premier volet s’attachant aux aspects Ă©tatiques des Ă©missions monĂ©taires et des taxations, le second au fonctionnement mĂȘme de l’économie. On ne peut toutefois sĂ©parer certains dĂ©veloppements antĂ©rieurs de la section consacrĂ©e au gouvernement provincial et aux citĂ©s d’une rĂ©flexion portant sur l’économie, les approches de Jean-Michel CarriĂ© et de Mireille Corbier Ă©tant complĂ©mentaires et devant ĂȘtre prises en compte collectivement. Il est loisible de comparer l’approche proposĂ©e dans cette section avec ce que Jean-Michel CarriĂ© avait lui-mĂȘme rĂ©digĂ© sur le sujet sous les titres de Économie globale, Ă©conomies rĂ©gionales » et L’Empire-monde et les bases restaurĂ©es de la puissance » dans J..M. CarriĂ©, Aline Rousselle, L’Empire romain en mutation, 1999, p. 513-649. Je signalerai en complĂ©ment la parution d’un volume d’hommages autour de l’Ɠuvre numismatique de Jean-Pierre Callu portant sur l’économie monĂ©taire au IIIe siĂšcle qui aurait Ă©tĂ© tout Ă  fait utile pour complĂ©ter certains dĂ©veloppements Revue numismatique, 159, 2003. Quatre chapitres offrent des aperçus Ă©clairants sur les peuples que l’on ne nomment plus barbares » The non-Roman world », p. 440-520 ; Malcolm Todd Ă  propos des Germains, Richard Frye traitant des Sassanides, C. Lightfoot de l’ArmĂ©nie et Maurice Sartre, des Arabes et des peuples du dĂ©sert, que l’on aurait pu Ă©ventuellement Ă©largir aux marges mĂ©ridionales du monde romain en Afrique, en prenant les mouvements de certaines tribus au crible des recherches rĂ©centes sur certains de ces peuples cf. Yves ModĂ©ran, Les Maures et l’Afrique romaine IVe-VIIe siĂšcle, 2003, qui remonte aux prĂ©mices du IIIe siĂšcle. La derniĂšre partie, la plus longue, offre en trois chapitres de portĂ©e diffĂ©rente trois synthĂšses sur le polythĂ©isme, le christianisme et l’art et l’architecture Religion, culture and society », p. 521-703, Garth Fowden abordant le polythĂ©isme, Mark Edwards le christianisme de 70 Ă  192, retour en arriĂšre imposĂ© par le contenu du volume prĂ©cĂ©dent, Graeme Clarke, le christianisme durant la pĂ©riode et Janet Huskinson pour une synthĂšse sur art et architecture, en une trentaine de pages avec dix illustrations en noir et blanc. L’accent principal est donnĂ© dans le deuxiĂšme chapitre par le dĂ©veloppement consacrĂ© aux diffĂ©rentes persĂ©cutions et plus gĂ©nĂ©ralement aux rapports entre État romain et chrĂ©tiens. Une rĂ©flexion sur Ă©thique et sociĂ©tĂ© impĂ©riale romaine au cours de la pĂ©riode aurait probablement permis d’aborder Ă  nouveaux frais certaines questions Ă©voquĂ©es dans cette partie. On notera l’appendice qui complĂšte le chapitre sur les provinces avec des tableaux trĂšs prĂ©cis sur les changements du systĂšme provincial, les dĂ©placements des princes et les frontiĂšres et leur dĂ©fense John Wilkes, p. 705-767. Stemmata p. 768-771, chronologie p. 772-785, bibliographie p. 786-899 dans l’ensemble Ă  jour aux rĂ©serves prĂšs que nous Ă©voquions prĂ©cĂ©demment, qui est classĂ©e par grandes sections aprĂšs une courte liste d’ouvrages frĂ©quemment citĂ©s et un index trĂšs dĂ©veloppĂ© p. 900-965 clĂŽturent ce volume et lui confĂšrent le statut incontestable d’outil de travail et de rĂ©fĂ©rence. 22Titrer une histoire de l’Empire romain, de l’avĂšnement de Septime SĂ©vĂšre Ă  la mort de Constantin, La crise de l’Empire », mĂ©ritait probablement un peu plus d’attention en prĂ©ambule, ou dans un chapitre proprement historiographique destinĂ© Ă  rĂ©sumer le chemin parcouru entre la premiĂšre Ă©dition datant de 1938 et ce nouveau projet Ă©ditorial. Force est de constater que peu de chapitres abordent cet aspect pourtant essentiel du discours historique et de ses composantes. À partir des rĂ©flexions d’Andrea Giardina je citerai en dernier lieu une introduction au volume collectif La crise » de l’Empire romain de Marc AurĂšle Ă  Constantin, Quet dir., publiĂ© en 2006, rĂ©sumant ses positions sur le thĂšme de la crise » ou des crises » de l’Empire romain et de leur rythme, ou du livre rĂ©cent de Christian Witschel Krise-Rezession-Stagnation ?, 1999, il y avait matiĂšre Ă  ouvrir cette synthĂšse Ă  des enjeux qui ne sont pas secondaires faire une histoire d’une pĂ©riode donnĂ©e et la publier dans les toutes premiĂšres annĂ©es d’un nouveau millĂ©naire n’est pas innocent. Seul Elio Lo Cascio se place rĂ©solument, dans sa rĂ©flexion sur le gouvernement central de l’Empire et la figure du prince, dans cette perspective historiographique. En revanche, ĂȘtre attentif au monde non romain, aborder le christianisme avec une certaine ampleur font partie prenante des choix Ă©ditoriaux qui rĂ©vĂšlent les objectifs d’une telle gageure, proposer une synthĂšse la plus exhaustive possible, sur une pĂ©riode historique extrĂȘmement complexe et trĂšs ambiguĂ«. On peut face Ă  de tels ouvrages dĂ©plorer certains manques sur la figure impĂ©riale en tant que telle, ses reprĂ©sentations, et juger leur importance Ă  l’aune du renouvellement de questions essentielles. De la mĂȘme maniĂšre, proposer un rĂ©cit Ă©vĂ©nementiel est dĂ©jĂ  le rĂ©sultat d’une interprĂ©tation de la pĂ©riode qui suppose une lecture qui est tout sauf objective. En ce sens, il faut prendre cette synthĂšse pour ce qu’elle est, un pan de la recherche contemporaine Ă©rudite, documentĂ©e et fonctionnant avec une certaine logique interne. Il n’est pas interdit d’offrir sur un certain nombre de sujets des alternatives, sinon s’interroger sur la pertinence de pareilles aventures Ă©ditoriales. Ce monument est riche d’informations et il avertit » donc d’un certain Ă©tat de la recherche historique des romanistes dans les annĂ©es 1980-1990. Il est possible de prolonger la rĂ©flexion, de proposer d’autres perspectives et d’écrire une tout autre histoire. 23StĂ©phane BENOIST. Bruno DumĂ©zil, La reine Brunehaut, Paris, Fayard, 2008, 560 p. 24AprĂšs son bel ouvrage publiĂ© en 2005, Les racines chrĂ©tiennes de l’Europe. Conversion et libertĂ© dans les royaumes barbares Ve-VIIIe s., Bruno DumĂ©zil nous offre Ă  nouveau un travail de grande qualitĂ© sur cette pĂ©riode qui reste pour nos contemporains un Ăąge de fer et de sang. Les rĂ©cits des temps mĂ©rovingiens ont la couleur de l’hĂ©moglobine. FrĂ©dĂ©gonde et Brunehaut, dans la mĂ©moire collective, ont portĂ© le deuil en rouge. La surenchĂšre des cruautĂ©s, c’est souvent ce que l’on retient des origines au Moyen Âge. Mais qu’est-ce que le Moyen Âge ? Le mĂ©rite de ce livre est de donner Ă  rĂ©flĂ©chir sur une pĂ©riode marquĂ©e par la longue vigueur de la civilisation romaine. B. D. brosse avec pĂ©dagogie le tableau de la naissance de l’Europe barbare, dont les rois sont davantage marquĂ©s par l’hĂ©ritage de l’Empire que par celui des tribus germaniques. Dans la seconde moitiĂ© du VIe siĂšcle, Byzance apparaĂźt encore comme une image intacte de la Rome des CĂ©sars... et n’a aucune leçon Ă  recevoir en matiĂšre d’assassinat et de supplices cruels. Il faut Ă©vacuer ce faux problĂšme qui relĂšve d’une sensiblerie anachronique, pour laisser la premiĂšre place au politique. En ce domaine, Brunehaut est longtemps une virtuose, une maĂźtresse du jeu, jusqu’à la derniĂšre partie oĂč elle perd la main. NĂ©e en 550 dans une famille aristocratique wisigothe d’Espagne du Sud, c’est une femme cultivĂ©e qui lit et Ă©crit le latin, connaĂźt sa grammaire et l’art de la rhĂ©torique, a des rudiments de droit, de gĂ©ographie, de thĂ©ologie, comme il convient dans un milieu palatin. Son pĂšre Athanagild est devenu roi en 554 Ă  l’issue d’une guerre civile au cours de laquelle il a eu l’imprudence de faire appel aux Byzantins ; belle occasion pour l’Empire de s’incruster dans une pĂ©ninsule Ă  reconquĂ©rir. Cela explique que les Wisigoths aient recours aux Francs, pourtant ennemis hĂ©rĂ©ditaires depuis le temps de Clovis. Son petit-fils Sigebert Ier rĂ©clame une princesse pour le prix de son alliance. En 561, il a reçu, Ă  la mort de Clotaire Ier, le royaume de Thierry, qu’on appelle incidemment Austrasie. Entre Reims sa premiĂšre capitale, Cologne et Mayence, avec des extensions en Thuringe, Saxe et BaviĂšre, le centre de gravitĂ© s’établit sur la moyenne vallĂ©e du Rhin ; s’y ajoutent les fruits des conquĂȘtes de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente en Auvergne et Provence orientale. C’est donc vers des terres bien lointaines que s’achemine une adolescente de 15 ou 16 ans, Ă  laquelle son Ă©poux offre Ă  Metz, au printemps 566, un mariage digne des CĂ©sars », cĂ©lĂ©brĂ© par le poĂšte Venance Fortunat, dĂ©posant un Ă©pithalame de 140 vers ciselĂ©s dans la corbeille. Moins de dix ans plus tard, Brunehaut a vu sa sƓur aĂźnĂ©e, Galswinthe, devenue reine de Neustrie, victime d’un assassinat politique et patrimonial Ă  la cour de ChilpĂ©ric oĂč FrĂ©dĂ©gonde tisse sa toile, et son Ă©poux Sigebert pĂ©rir en 575 sur les coups de sicaires armĂ©s de scramasaxes, dans le contexte des guerres de succession, mal endĂ©mique du monde franc. C’est lĂ  que se rĂ©vĂšle le caractĂšre d’une mĂšre qui se bat pour un petit roi de 5 ans, Childebert II, mais aussi pour une certaine idĂ©e de l’État. Le mĂ©rite de B. D., du rĂ©cit, clair et haletant, d’évĂ©nements compliquĂ©s, est d’analyser les rouages d’une pensĂ©e et d’une volontĂ© politiques, chez une femme qui a dĂ» s’imposer comme vĂ©ritable chef d’un royaume. Reine-mĂšre, grand-mĂšre puis arriĂšre-grand-mĂšre, elle agit pendant plus de trente ans comme un des grands » de l’Occident chrĂ©tien. Son vĂ©ritable rival est le roi de Burgondie Gontran, son beau-frĂšre, un alliĂ© ambigu, devenu oncle Ă  hĂ©ritage, qui ne doit sa survie il a rĂ©ussi l’exploit de mourir dans son lit qu’à un subtil jeu de balance entre Neustrie et Austrasie. Le portrait qui s’en dĂ©gage dans ce livre est aussi d’un grand intĂ©rĂȘt. B. D. a scrutĂ© les sources pour dĂ©cortiquer les actes et les arriĂšre-pensĂ©es. Car il faut lire entre les lignes d’un GrĂ©goire de Tours Ă©crivant l’histoire au sens du vent ou d’un Venance Fortunat au style ampoulĂ© et volontairement obscur. Il est courageux de s’attaquer Ă  ces vers codĂ©s. Cela demande une parfaite connaissance des Ă©vĂ©nements, des personnages et des institutions, fruit de lectures nombreuses et assimilĂ©es. Outre l’histoire des royaumes mĂ©rovingiens, cette Ă©tude Ă©claire la complexitĂ© des relations internationales Ă  une Ă©poque oĂč les Lombards envahissant l’Italie, redessinent la gĂ©opolitique. C’est la toile de fond des manƓuvres byzantines, qui tantĂŽt suscitent un prĂ©tendu fils inconnu de Clotaire Ier, Gundovald, tantĂŽt gardent en otages Ingonde et Athanagild, fille et petit-fils de Brunehaut, aprĂšs l’échec de leur mari et pĂšre HermĂ©negild dans la conquĂȘte du trĂŽne wisigoth. Il s’agit de faire pression sur les Francs pour qu’ils attaquent les Lombards. Mais qu’ont-ils Ă  gagner dans des aventures italiennes pour une idĂ©e d’Empire ? Ne plus agir en fonction de l’Empire, c’était, intellectuellement parlant, le seuil du Moyen Âge ». Par ailleurs, Brunehaut se trouve ĂȘtre contemporaine de GrĂ©goire le Grand, dont on connaĂźt le rĂŽle majeur, tant pour la rĂ©forme de l’Église que le dĂ©veloppement de la mission, notamment en Angleterre. L’intervention de la reine dans les affaires ecclĂ©siastiques Ă  un moment oĂč l’autoritĂ© de Rome se fait plus pressante, ne va pas sans conflits Ă©vĂȘques mis au pas et interdits de conciles gĂ©nĂ©raux, relations difficiles avec le monachisme colombanien. Saint Colomban devait ĂȘtre insupportable, c’est le dĂ©faut des prophĂštes, mais ses amis ont Ă©crit l’histoire, ce qui est lourd Ă  traĂźner dans la postĂ©ritĂ©. B. D. analyse ces sources hagiographiques biaisĂ©es et restitue Ă  Brunehaut tant un appui aux missionnaires insulaires – et par lĂ  son rĂŽle dans la construction de l’Occident chrĂ©tien – que l’expression d’une piĂ©tĂ© gĂ©nĂ©reuse Ă  Autun et Ă  Auxerre, oĂč elle devait reposer, sous la protection de saint Germain. Cela lui fut refusĂ© par l’incinĂ©ration de son cadavre mutilĂ©. 25La mise en scĂšne de son supplice, la sauvagerie codifiĂ©e d’un rituel d’humiliation inversant les rapports Ă  la bĂȘte succĂšdent Ă  deux gĂ©nĂ©rations de complots et de trahisons. Tout au long du livre ce ne sont que manƓuvres et calculs de Grands retors, achats de fidĂ©litĂ©s, pardons hypocrites, suicides arrangĂ©s, Ă©liminations sommaires ou parĂ©es d’oripeaux judiciaires. Les ducs Loup ou Gontran-Boson, l’évĂȘque de Reims Egidius, le comte Gogo, le maire du palais Warnachaire, PĂ©pin de Landen et Arnoul prĂ©parant une irrĂ©sistible ascension, et tant d’autres, apparaissent terriblement Ă©loignĂ©s du bien commun. À la suite de Venance Fortunat qui cĂ©lĂšbre en Brunehaut la plus romaine des souveraines barbares, B. D. la campe en femme cultivĂ©e qui tente de prĂ©server l’autoritĂ© de l’État, une grande diplomatie mĂ©diterranĂ©enne, le principe d’un impĂŽt Ă©quitable, le fonctionnariat antique, l’universalitĂ© du droit Ă©crit et les beautĂ©s de la littĂ©rature classique, qui jette ses derniers feux. Mais c’est dĂ©jĂ  en partie un rĂȘve et cette veuve Ă©trangĂšre doit s’adapter, pour survivre, Ă  un environnement mouvant, avec souplesse et pragmatisme, sans considĂ©ration pour les sentiments, mĂȘme familiaux. Cet animal politique se dĂ©place avec une agilitĂ© fĂ©line au milieu des drames qui finissent par la rattraper. Clotaire II joue contre elle la carte aristocratique, celle des forces rĂ©gionalistes, qui l’emportent pour longtemps La plupart de ses initiatives contribuĂšrent Ă  l’émergence de la chrĂ©tientĂ© mĂ©diĂ©vale », conclut B. D. ; Ă  son corps dĂ©fendant parfois, faudrait-il ajouter. C’est Ă  l’enfantement du Moyen Âge, dans la douleur, que nous assistons tout au long de la lecture de ce livre, avec l’émergence d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration, tellement Ă©trangĂšre Ă  celle des petits-fils de Clovis, qui se faisait cĂ©lĂ©brer comme un auguste. AprĂšs des considĂ©rations sur la survie lĂ©gendaire qui nous emmĂšne jusqu’à la Brunehilde wagnĂ©rienne, B. D. nous offre, outre les cartes et gĂ©nĂ©alogies indispensables, d’utiles piĂšces justificatives, en latin et en français, les lettres diplomatiques de Brunehaut d’aprĂšs les registres austrasiens, celles de GrĂ©goire le Grand Ă  la reine et la correspondance diplomatique de Bulgar, comte de Septimanie, trop mĂ©connue. L’auteur a le souci constant d’associer le lecteur Ă  sa rĂ©flexion en exposant les matĂ©riaux, fragmentaires, dont dispose l’historien ; ce qui pourra nourrir certaines discussions. Ajoutons enfin la maĂźtrise d’un style alerte, avec le sens de la formule qui fait mouche, jusqu’aux limites d’une rĂ©jouissante impertinence. Avec la Gogo connection » et Gundovald dĂ©peint en tonton flingueur », Fayard rime avec Audiard. 26Patrick DEMOUY. VĂ©ronique Gazeau, Monique Goullet, Guillaume de Volpiano, un rĂ©formateur en son temps 962-1031. Vita domni Willelmi de Raoul Glaber. Texte, traduction et commentaire, Caen, Publications du CRAHM, 2008, 138 p. 27VĂ©ronique Gazeau et Monique Goullet ont fait Ɠuvre particuliĂšrement utile en publiant la Vita Willelmi, Ɠuvre de Raoul le Glabre rĂ©digĂ©e aprĂšs 1028. L’accĂšs au texte, disponible depuis le XVIIe siĂšcle, en est facilitĂ©. Une copie manuscrite conservĂ©e Ă  Copenhague et trois Ă©ditions en donnaient le contenu, en s’appuyant sur un manuscrit de Saint-BĂ©nigne de Dijon, aujourd’hui disparu. Neithard Bulst Ă©dita en 1974 une Vita copiĂ©e sur un manuscrit du monastĂšre de FĂ©camp et conservĂ© Ă  la BibliothĂšque nationale Rodulfus Glabers Vita domni Willelmi abbatis. Neue Edition nach eine Handschrift des 11. Jahrhunderts Paris, BnF, lat. 5390 », Deutsches Archiv, 30-2, 1974, p. 455-462. Le rĂ©cit, Ă©crit par une main du troisiĂšme quart du XIe siĂšcle, c’est-Ă -dire une trentaine d’annĂ©e au plus aprĂšs sa conception, Ă©tait restĂ© longtemps inaperçu dans un recueil factice qui contient principalement la LĂ©gende dorĂ©e de Jacques de Voragine fol. 1-221 et deux autres textes rĂ©digĂ©s Ă  la fin du XIe siĂšcle fol. 230 vo - 235 vo. 28Loin de se contenter d’une simple reprise des travaux de Neithard Bulst, les deux auteurs se sont saisies du dossier et ont Ă©ditĂ© le texte directement d’aprĂšs le manuscrit de FĂ©camp, d’oĂč l’apparition de quelques divergences avec la version de 1974. Outre la transcription, elles ont tenu Ă  donner une prĂ©sentation littĂ©raire de la Vita insistant sur le mĂ©lange entre rĂ©cit biographique et discours hagiographique, sans qu’il y ait hiatus entre les deux p. 3-16. Elles apportent Ă©galement des Ă©claircissements sur la transmission du texte, unique tĂ©moin mĂ©diĂ©val de la Vie de Guillaume p. 17-24. Elles livrent enfin un commentaire historique de l’hagiographie p. 81-122. Il faut signaler une nouveautĂ© de taille par rapport Ă  l’édition de 1974 la prĂ©sence d’une traduction du texte latin en français qui rend l’ensemble accessible aux Ă©tudiants. 29Dans la prĂ©sentation littĂ©raire, VĂ©ronique Gazeau et Monique Goullet se sont intĂ©ressĂ©es Ă  la personne de l’hagiographe. Raoul, auteur de deux Ɠuvres capitales pour la connaissance de cette pĂ©riode Ă  savoir les Histoires et la Vita, souffre d’une mauvaise rĂ©putation. NĂ© en 980 ou 985, ce moine mĂšne une existence gyrovague passant de monastĂšre en monastĂšre Ă  cause de son caractĂšre exĂ©crable. Sa vie est nĂ©anmoins marquĂ©e par la rencontre avec l’abbĂ© Guillaume de Volpiano Ă  Saint-BĂ©nigne de Dijon. Ayant quittĂ© ce monastĂšre pour Cluny, Raoul meurt Ă  Saint-Germain d’Auxerre en 1047. Les circonstances de la rĂ©daction de la Vita sont obscures et peut-ĂȘtre liĂ©es Ă  l’apparition de Guillaume Ă  l’auteur chap. 13, mais Raoul se sent investi d’un devoir de mĂ©moire Ă  l’égard d’un homme qu’il admire. Pour lui, Guillaume possĂšde toutes les vertus qui font les saints et sa fama sanctitatis ne cesse de s’étendre, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de lui consacrer une hagiographie. En 14 chapitres, prĂ©cĂ©dĂ©s d’un prologue dans lequel il dĂ©die son livre aux abbĂ©s et aux moines que Guillaume a aimĂ©s, Raoul raconte la vie et les miracles de son hĂ©ros Synopsis de la Vita Willelmi, p. 29-31 ; Vita Willelmi, transcription et traduction, p. 32-79. 30À travers les informations disponibles dans la Vita, les deux historiennes se sont ensuite penchĂ©es sur l’existence de Guillaume de Volpiano et son contexte politique et religieux. Sa naissance en 962 pendant le siĂšge de la forteresse du lac d’Orta prĂšs de Novare, apparaĂźt dĂ©jĂ  comme un Ă©vĂ©nement. Otton Ier affrontait alors BĂ©renger II, marquis d’IvrĂ©e et chef de file de la haute aristocratie laĂŻque italienne Ă  laquelle appartiennent les parents de Guillaume. L’empereur triomphe et devient le parrain du nouveau-nĂ©, signe de rĂ©conciliation des factions rivales. Si, pour Raoul, Guillaume est d’abord un saint qui multiplie les miracles, pour VĂ©ronique Gazeau et Monique Goullet, c’est surtout un rĂ©formateur infatigable. AprĂšs avoir Ă©tĂ© offert comme oblat Ă  Lucedio dans le diocĂšse de Verceil en 969, il poursuit une carriĂšre brillante et rapide. Il entre Ă  Cluny en 987 sous la direction de Mayeul avant de partir rĂ©former de nombreux monastĂšres Ă  la demande de l’abbĂ© de Cluny, des Ă©vĂȘques ou des princes Saint-Saturnin sur le RhĂŽne, puis en Bourgogne, Saint-BĂ©nigne de Dijon, Saint-Vivant de Vergy et Saint-Pierre de BĂšze ; en Normandie, FĂ©camp avant 1001 Ă  la demande du duc Richard II ; en Lorraine, Saint-Arnoul de Metz, Saint-Èvre de Toul et Gorze. Il profite d’un voyage Ă  Rome pour fonder le monastĂšre de Fruttuaria sur un domaine paternel au dĂ©but du XIe siĂšcle. Il se retrouva donc Ă  la tĂȘte d’une quarantaine de monastĂšres bĂ©nĂ©dictins, dont le noyau se situait en Bourgogne, mais dont le rĂ©seau s’étendait jusqu’en Normandie et dans le PiĂ©mont. 31Ainsi, ce livre fournit des indications prĂ©cieuses sur la deuxiĂšme rĂ©forme monastique du Xe siĂšcle. 32MarlĂšne HĂ©LIAS-BARON. Sylvain Gouguenheim, Les chevaliers teutoniques, Paris, Tallandier, 2007, 775 p. 33En rĂ©digeant cet ouvrage, l’un des objectifs de l’auteur Ă©tait de rĂ©aliser la premiĂšre vaste synthĂšse en français sur l’histoire de l’ordre teutonique, ordre religieux-militaire moins connu dans l’historiographie française que ceux du Temple et de l’HĂŽpital. Il structure son Ă©tude autour de quatre thĂšmes tout en respectant la chronologie de l’histoire de l’institution, bien qu’une seule de ses parties ait un titre indiquant cet aspect La conquĂȘte de la Prusse. » Les autres parties de l’ouvrage mettent en lumiĂšre les diffĂ©rentes dimensions prises par l’ordre au fur et Ă  mesure de son Ă©volution Un ordre militaire », Un souverain » et Une grande puissance europĂ©enne ». 34Dans le premier thĂšme abordĂ©, aprĂšs avoir fait le point sur les circonstances de la fondation de l’ordre teutonique Ă  la fin du XIIe siĂšcle, sur ses premiers faits d’armes en Orient et sur son implantation aux confins de la Hongrie, l’auteur s’interroge sur ce qui est inhĂ©rent Ă  l’existence de cet ordre religieux-militaire, Ă  savoir le respect d’une rĂšgle rĂ©gissant les aspects matĂ©riels et spirituels de la vie conventuelle des frĂšres ; le recrutement de combattants et de clercs, Allemands, pour la plupart ; les fonctions hospitaliĂšres et militaires de l’ordre ; la rĂ©partition des tĂąches ainsi que le rĂŽle de la hiĂ©rarchie Ă  la tĂȘte de cette institution, dans les provinces, les bailliages et les commanderies, s’inspirant des structures administratives du Temple. Il est Ă©galement question du lien Ă©troit qui unit l’ordre Ă  la papautĂ© dont il relĂšve, tout comme le Temple et l’HĂŽpital. L’accent est mis sur l’importance des droits accordĂ©s aux teutoniques dans les privilĂšges pontificaux, assurant essentiellement leur indĂ©pendance vis-Ă -vis des Ă©vĂȘques diocĂ©sains et leur permettant d’obtenir la protection du pape, l’exemption ainsi que la libertĂ© de crĂ©er des Ă©glises, des villages et des cimetiĂšres dans les lieux qui leur Ă©taient concĂ©dĂ©s ; les papes les plus gĂ©nĂ©reux Ă  leur Ă©gard furent Honorius III avec 116 privilĂšges, GrĂ©goire IX 59 privilĂšges et Innocent IV 67 privilĂšges. L’action du grand maĂźtre Hermann de Salza, puis de procureurs gĂ©nĂ©raux », en faveur des intĂ©rĂȘts de l’ordre auprĂšs de plusieurs papes est soulignĂ©e. Un autre aspect intrinsĂšque Ă  l’ordre est sa dĂ©votion Ă  la Sainte Vierge et les diffĂ©rentes formes qu’elle pouvait revĂȘtir. L’auteur Ă©tend son propos Ă  la dimension culturelle de l’institution et Ă©voque les poĂšmes bibliques ou les ouvrages rĂ©alisĂ©s au sein de l’ordre ou Ă  son intention comme la Chronique de la terre de Prusse de Pierre de Dusbourg ainsi que les bibliothĂšques, parfois riches, qui lui appartenaient. 35Dans son Ă©tude de la conquĂȘte de la Prusse par l’ordre teutonique, S. Gouguenheim montre bien la volontĂ© d’implication de la papautĂ© dans l’évangĂ©lisation de cette rĂ©gion, en particulier Ă  travers la mission du premier Ă©vĂȘque qui y fut nommĂ©, Christian, en 1215, puis Ă  travers l’action des teutoniques et celle des Dominicains. La christianisation des populations de langue balte, dĂ©signĂ©es sous le nom latin de Pruteni PrutĂšnes, s’avĂ©ra difficile et nĂ©cessita le recours aux armes ; il y eut Ă©galement plusieurs vagues d’apostasie chez les nouveaux convertis au XIIIe siĂšcle. C’est dans ce cadre que les teutoniques durent mener une guerre de conquĂȘte sans risquer de mettre en pĂ©ril la conversion des populations locales par une attitude trop dure, conformĂ©ment aux consignes laissĂ©es par la papautĂ©. Le 3 aoĂ»t 1234, un privilĂšge la bulle de Rieti de GrĂ©goire IX plaça la Prusse sous la juridiction pontificale et la remit au pouvoir de l’ordre. La bulle de Rimini Ă©mise par l’empereur FrĂ©dĂ©ric II complĂ©ta les dĂ©cisions pontificales de Rieti en faveur des teutoniques. Cependant, leur opposition avec les PrutĂšnes dĂ©gĂ©nĂ©ra en guerre ouverte en 1242, laquelle dura jusqu’en 1249, avant une autre vague de rĂ©voltes entre 1260 et 1283. DĂšs les dĂ©buts de la conquĂȘte, plusieurs princes allemands, polonais et tchĂšques vinrent soutenir militairement l’ordre, obtenant parfois les mĂȘmes indulgences que les croisĂ©s de Terre sainte. En 1254, le roi de BohĂȘme Ottokar II arriva en Prusse Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e de 60 000 combattants. En 1245, Innocent IV demanda Ă  l’ensemble des prĂ©lats de la chrĂ©tientĂ© de prĂȘcher en mĂȘme temps pour la Terre sainte et la Prusse. 36Selon l’auteur, l’ordre apparut comme un souverain Ă  partir du moment oĂč il devint le seul maĂźtre de Prusse, c’est-Ă -dire lorsque l’épiscopat prussien se soumit Ă  lui. DĂšs lors, il crĂ©a des diocĂšses, perçut la dĂźme et accapara tous les droits ; les ordres de Dobrin et des Porte-Glaive fusionnĂšrent respectivement avec lui en 1235 et 1237. L’installation du grand maĂźtre en Prusse en 1309 reprĂ©senta un autre tournant ; il choisit la forteresse de Marienbourg comme rĂ©sidence, se transforma en prince territorial et organisa le contrĂŽle de l’ordre et du pays par des visites. L’espace fut quadrillĂ©, maĂźtrisĂ© et mis en valeur par une politique volontariste de colonisation planifiĂ©e, la rĂ©gion connut un essor commercial dans la seconde moitiĂ© du XIIIe siĂšcle dans le sillage de la Hanse ; une administration, un rĂ©seau postal et une chancellerie se dĂ©veloppĂšrent. L’ordre fonda des villes comme Thorn en 1231, Culm en 1232/1233 ou Marienwerder en 1233. 37Dans la derniĂšre partie de son ouvrage, l’auteur s’intĂ©resse Ă  l’ordre en tant que puissance europĂ©enne, en particulier dans ses relations avec ses voisins essentiellement la Lituanie et la Pologne et dans les guerres qui les opposĂšrent Ă  eux dĂšs les annĂ©es 1240, tout en dĂ©montrant que cet antagonisme, surtout avec la Pologne, ne fut pas constant. C’est cependant contre ce pays, aidĂ© des forces lituaniennes, que l’ordre perdit la bataille dĂ©cisive de Tannenberg le 15 juillet 1410. D’autres affrontements avec les Ă©tats de Prusse, soutenus par la Pologne, aboutirent Ă  la seconde paix de Thorn en 1466. Ce traitĂ© mit fin Ă  l’État de l’ordre teutonique, dont la partie occidentale fut rĂ©unie Ă  la Pologne, tandis que le maĂźtre dut exercer son autoritĂ© dans la partie orientaleĂ©rit&;dmande du duc RBusse enontrantvcontri ce alemb24;consid&ctement dace fut q17;asimpl4;conse, d&a36">36Selos dimen235 et 1-> de Pierr"parai2;res e2;nllĂ©ardon60;siĂšcle3;vang&econtr&ts et resti de la vie conventuelle ielations s de Gr&ra" he> oChrorreference" id="n8217;autee sise 7;historiographie française que ceux du ue oĂč les nomcl. Elles onique de istoriennf3;golement pcommun. uevis, litaire »rmain d’Auxer’installation du grand I joue contre elle la carte arist9cratique, celle des forces r I j9nalisM;uneTERN;oĂč la nĂ©cessitĂ© de lui consacrer une hagiogr232arces r& debtn btn-de33;lt btn-x. Encarte a-t o&-imoni-nes disc="pf-t"a" h160;1alisie. En 14 chapitres, prĂŹcĂ©dĂ©s d’un prologue dans lequel il dĂ©die son lie &lynesti t cem mo34;te d&taire hholdt aux cindĂ©pendance, Rom33; de01;cof d Ă©galeme hRom33;em clasvol.,ntiment1 112mĂȘme es .,233;renteix BEFAR, 333i finissent par la rattraper. Clotaire 10’une rĂ©jouissante impe10&ratique, celle des forces rà€†ÌȘ&8217;guer187;repa231 10 mĂȘfile dv35Danique, qui jette ses d&e trop dure, cEFRde de 17;int&s le !-pl&233;voltes d&e trop dure, cENS sent,p>-VIIIo p ajoutenla 35ises, d1> onnages et dest obscusm->Dans lafinnno-para17;&17ou71; Une re t17;esholdt aux .a plu2232;s eorpasssre tia vie est et Gorze. Il pa2313 mĂȘ de file d7;unm柯e guerristiani 33;j&ti6orres33;nĂ©vang&576mà€€ Ue. LĂ©gendee de xi Willelmi abbatis. Neue Edition nach, du lac d’Orta prĂšs de eineHandschrift des 11. 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\n\n elle peut etre fiscale ou de prison
Ilest Ă©galement vrai, peut-ĂȘtre par crainte de rĂ©percussions internes au parti, que Meloni n’a condamnĂ© publiquement la dictature fasciste qu’au dĂ©but de cette campagne Ă©lectorale. Quoi qu’il en soit, comme l’a Ă©galement notĂ© le philosophe Massimo Cacciari, la dĂ©mocratie italienne ne risque pas de prendre une tournure autoritaire, le danger du fascisme

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Patrick Balkany n’est pas sorti de sa cellule de Fleury-MĂ©rogis Essonne pour convaincre la cour d’appel de Paris de lui accorder un amĂ©nagement de peine. Mais il a pu s’exprimer par visioconfĂ©rence lors de cette audience de plus de deux heures, devant la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris, ce jeudi aprĂšs-midi. L’ex-maire de Levallois-Perret va toutefois devoir attendre encore cinq semaines avant de savoir si, oui ou non, il pourra purger la fin de sa peine pour fraude fiscale hors les murs de la prison, oĂč il est incarcĂ©rĂ© depuis le 7 fĂ©vrier. Le parquet en tout cas s’y est opposĂ©. A l’issue de l’audience, les magistrats de la cour d’appel ont mis leur dĂ©cision en dĂ©libĂ©rĂ©. Ils ne la rendront que le 4 jeudi, ses avocats, Me Robin Binsard et Romain DieudonnĂ©, ont dĂ©roulĂ© les mĂȘmes arguments qu’il y a un mois et demi, devant le tribunal d’application des peines d’Evry Essonne, oĂč ils avaient plaidĂ© la libĂ©ration conditionnelle de leur client, ĂągĂ© de bientĂŽt 74 ans, en mauvaise santĂ© et pas dangereux ». Surtout, ils ont demandĂ© que soit confirmĂ© le jugement du tribunal d’application des peines qui, le 30 mai, l’avait accordĂ©e Ă  Patrick Balkany, dans une dĂ©cision motivĂ©e qui prenait en compte sa situation judiciaire, mĂ©dicale et personnelle », relĂšve Romain le parquet, qui estimait cette sortie de prison prĂ©maturĂ©e » avait aussitĂŽt fait appel de cette dĂ©cision. Ce qui avait eu pour effet de maintenir l’ancien homme fort de Levallois derriĂšre les barreaux. C’est pourquoi la cour d’appel rĂ©examinait sa demande ce convalescence, Isabelle Balkany de retour chez ellePatrick Balkany a Ă©tĂ© conduit en prison en fĂ©vrier dernier alors qu’il avait dĂ©jĂ  purgĂ© onze mois de sa peine de trois ans pour fraude fiscale sous bracelet Ă©lectronique. Mais aprĂšs une sĂ©rie d’incidents, la mesure d’amĂ©nagement sous bracelet avait Ă©tĂ© Ă©pouse, Isabelle Balkany, elle aussi condamnĂ©e Ă  la mĂȘme peine pour la mĂȘme fraude fiscale, avait Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’amĂ©nagement sous bracelet. Mais elle l’avait aussi fait sonner trop souvent. Et ses coups de gueule au service d’insertion et de probation n’avait pas arrangĂ© son cas. RĂ©sultat, elle aussi s’était vu rĂ©voquer le bracelet celle qui partage la vie de Patrick Balkany depuis plus de 45 ans et Ă©tait son adjointe Ă  la mairie de Levallois n’est pas allĂ©e en prison. Le jour oĂč la justice a dĂ©cidĂ© de la rĂ©vocation, elle a avalĂ© des cachets et a Ă©tĂ© hospitalisĂ©e. Entre cette tentative de suicide, un Covid long et le cancer qui lui a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e lors de ce sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital, elle est restĂ©e quatre mois entre les mains des mĂ©decins et vient de retrouver son chez-elle, le moulin de Cossy, Ă  Giverny Eure. OĂč elle attend impatiemment le retour de son de santĂ© physique et psychologique d’Isabelle Balkany est aussi un argument des avocats de Patrick Balkany pour convaincre les juges de le laisser sortir.
Lancien maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany est discrÚtement sorti de prison vendredi 5 août, tÎt dans la matinée, selon son entourage, aprÚs plusieurs mois de détention à Fleury
DĂ©bats La dĂ©cision, finalement annulĂ©e, du procureur de Dunkerque, de suspendre les incarcĂ©rations faute de places, a rĂ©veillĂ© un dĂ©bat rĂ©current entre les internautes du Que ce soit Ă  propos du rĂŽle de la prison ou des solutions Ă  apporter au problĂšme de la surpopulation carcĂ©rale, deux visions s'opposent. Prison punir, isoler ou rĂ©insĂ©rer ? © AFP/FRED TANNEAU Vu de l'extĂ©rieur, l'univers carcĂ©ral est souvent l'objet de bien des fantasmes. AssociĂ© Ă  la rĂ©pression, lieu d'expiation d'une faute, il doit ĂȘtre pour une partie des internautes d'une nĂ©cessaire austĂ©ritĂ© pour permettre la juste punition. "Le rĂŽle de la prison n'est pas de rĂ©compenser, le rĂŽle de la prison est une sanction, et la sanction pour un crime donnĂ© est une privation de libertĂ©. C'est une punition. Tu as fait quelque chose de mal, tu es puni, c'est aussi enfantin que ça", considĂšre Kris, qui insiste pour que soit faite la diffĂ©rence entre un lieu de punition et un lieu de mise Ă  l' lieu de punition oĂč le loisir ne devrait pas avoir sa place nombreux sont les commentaires qui dĂ©noncent ce qu'ils s'imaginent ĂȘtre un lieu d'oisivetĂ©, finalement pas si pĂ©nible. Parmi eux, KparK69, pour qui "une prison doit ĂȘtre une punition et non un hĂŽtel aux frais du contribuable". Alienordaquitaine souligne de son cĂŽtĂ© que "la taule, ce n'est pas fait pour ĂȘtre le Club Med, mais pour dissuader de recommencer. Il n'y a rien de dissuasif dans le fait de passer quelques mois devant la tĂ©lĂ© ou Ă  faire de la gonflette aux frais de la princesse", avant de confier "La rĂ©ouverture de Cayenne, j'y crois depuis toujours !"Des condamnĂ©s, mais avant tout des hommesRessortir le bagne du placard ? DuchĂ©roise s'en offusque "Certains commentaires qui demandent la rĂ©introduction du bagne, la construction de prisons de plus en plus spartiates, semblent voir dans la sanction infligĂ©e au justiciable une occasion de venger la terreur infligĂ©e par la multiplication des faits divers mĂ©diatiques. Il faut avoir franchi les murs d'une prison en France pour se rendre compte de la sĂ©vĂ©ritĂ© effective de l'incarcĂ©ration." HP, quant Ă  lui, considĂšre que les conditions de vie qui rĂ©sulteraient de la promiscuitĂ© sont une "double peine" Ă©vitable, la privation de libertĂ© Ă©tant dĂ©jĂ , Ă  ses yeux, une sanction suffisante. À cause de conditions que Amer apparente Ă  des "sĂ©vices", le risque de "transformer certains criminels en victimes" serait bien prĂ©sent. Pour lui, la justice n'aurait "rien Ă  voir avec la vengeance", puisque la loi de la rĂ©publique "n'est pas celle du talion". MĂ©tis, Ă  ce propos, s'interroge "En quoi des conditions inhumaines d'incarcĂ©ration soulageraient la douleur des victimes ? Devons-nous en tant que collectivitĂ© montrer que nous sommes capables de nous conduire en monstre avec les monstres ? Si les condamnĂ©s doivent payer des actes parfois horribles, ils restent des hommes." Whralouf rĂ©sume ces prĂ©jugĂ©s qui hantent le dĂ©bat "La prison en France, dans nos tĂȘtes, ça reste notre enfer et ça doit l'ĂȘtre pour ceux qui y tombent aussi, on n'y regarde pas l'autruche.""Il faut dĂ©finir ce que la sociĂ©tĂ© attend de la prison" DuchĂ©roiseAinsi, dans l'imaginaire de certains lecteurs, dont shmoulkiki, "une prison doit faire peur zĂ©ro privilĂšge !" Ils sont rejoints par Eastguy, pour qui "une peine n'est dissuasive que si elle est rĂ©aliste", incitant par lĂ  Ă  une sĂ©vĂ©ritĂ© selon lui mĂ©ritĂ©e. MĂȘme si pour KikooLolKewin, "personne n'a jamais dit que la taule Ă©tait une partie de plaisir, ni un cursus de rĂ©insertion", la question du rĂŽle de la prison et de son rapport au dĂ©tenu se Paul54, il faudrait "repenser la prison pour ce millĂ©naire" et ne pas se focaliser exclusivement sur l'aspect punitif. "Punir pour venger la victime n'a aucun intĂ©rĂȘt, pour la victime elle-mĂȘme qui doit avancer pour se reconstruire, pour la sociĂ©tĂ© ensuite qui doit tĂŽt ou tard, dans la grande majoritĂ© des cas, rĂ©intĂ©grer celui qu'elle a banni. Il ne faut pas voir notre systĂšme carcĂ©ral Ă  l'aune de nos propres frustrations." Axel xIl faudrait, pour DuchĂ©roise, savoir si on attend de la prison qu'elle soit "une simple mise Ă  l'Ă©cart d'individus nĂ©fastes pour un temps donnĂ©, avant que ceux-ci reviennent dans le circuit pour reprendre souvent la seule activitĂ© qu'ils connaissent", ou l'endroit adĂ©quat pour "acquĂ©rir les bases d'une nouvelle vie sociale, une occasion de formation professionnelle, d'alphabĂ©tisation." "Faire financer la prison par les dĂ©linquants" Alienordaquitaine Le coĂ»t d'entretien du systĂšme carcĂ©ral est Ă©galement l'une des principales pierres d'achoppement dans le dĂ©bat. Car aprĂšs tout, "c'est bibi qui paye, et au bout d'un moment, on a autre chose Ă  faire avec nos impĂŽts !" rappelle Alienordaquitaine. Dans les faits, le coĂ»t du travail des dĂ©tenus s'avĂšre souvent plus Ă©levĂ© que celui de leur entretien. Pourtant, mettre les prisonniers Ă  l'ouvrage serait, pour certains internautes, une alternative Ă  considĂ©rer, mĂȘme pour "casser des cailloux ou ramasser les papiers gras sur le bord des routes" Mars Attack afin de "financer le systĂšme". Et pourquoi pas "privatiser les prisons, comme c'est le cas des maisons de retraite ?", propose Daniel74. C'est AĂ©rons qui explique que l'opĂ©ration miracle prĂ©conisĂ©e ne serait peut-ĂȘtre pas une si bonne affaire que cela "La privatisation des maisons de retraite en fait exploser le coĂ»t, les rendant inaccessibles Ă  la grande majoritĂ© des retraitĂ©s. Privatiser les prisons serait une charge supplĂ©mentaire pour les contribuables." Pragmatique, HP propose tout simplement "d'arrĂȘter d'incarcĂ©rer Ă  tout-va et de proposer des peines alternatives Ă  l'enfermement."Finalement, Gilles invite Ă  l'apaisement "Il serait peut-ĂȘtre bon de faire une analyse de conscience et de se dire que tout est question de nuance. De se demander comment on espĂ©rerait ĂȘtre traitĂ© si jamais, par hasard ou par malchance, on passait de l'autre cĂŽtĂ©..." Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Prison punir, isoler ou rĂ©insĂ©rer ? Que lire, que voir, Ă  quel Ăąge ? 27 Commentaires
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elle peut etre fiscale ou de prison