Skip to content ApprocheFormationSupervisionCollectifIndividuelA proposArticlesContact Le tout est plus que la somme des parties Le tout est plus que la somme des partiesPremier Principe SystĂ©miqueQuand je dis cette phrase au cours de mes formations Ă lâapproche de Palo Alto, elle est souvent connue de mes stagiaires maisâŠquâentend-on vraiment par-lĂ ?⊠Avec quelques dâindications, jâespĂšre vous Ă©clairer davantage. Ce principe systĂ©mique est essentiel dans lâapproche de Palo Alto. Dâun point de vue interactionnel, tout ce qui se passe entre les individus est considĂ©rĂ© comme un systĂšme. Ainsi lorsquâune difficultĂ© de management survient dans une Ă©quipe, cette approche va analyser la situation au travers des modĂšles pattern dâinteractions qui y ont lieu. Elle prend ainsi en compte la dynamique des interactions rĂ©currentes dans le systĂšme Ă considĂ©rer. Quand tout fonctionne, ce qui est le cas dans le principe Ă©noncĂ© en titre, câest la mĂȘme chose. Nous prenons en compte lâensemble du systĂšme, soit le tout ». Cet ensemble comprend certes des parties diffĂ©rentes, mais Ă©galement ce quâil y a entre les parties, soit les interactions et les retombĂ©es de ces interactions. Et câest lĂ que nous dĂ©passons la simple notion dâaddition la somme » car ces interactions crĂ©ent une organisation spĂ©cifique. Ce systĂšme, cette organisation, permet alors de faire apparaitre des qualitĂ©s qui ne sâexpriment pas quand les parties sont seules. Au final, ensemble, les parties en interaction crĂ©ent des qualitĂ©s, des propriĂ©tĂ©s qui nâexistent pas au sein des parties elles-mĂȘmes. En cas de problĂšmes relationnels, ces notions interviennent Ă©galement. Les parties en prĂ©sence crĂ©ent un tout » qui ne fonctionne pas, qui brule son Ă©nergie, qui ne coopĂšre plus. Prendre chaque partie individuellement ne rĂ©soudra pas le problĂšme. Lâapproche systĂ©mique va au contraire travailler Ă comprendre le problĂšme comme rĂ©sultant des interactions Ă lâĆuvre. Puis elle va dĂ©nouer les fonctionnements en vue de rĂ©organiser les actions, les interactions. Remettre en place des interactions inhabituelles permet ainsi dâobtenir de nouvelles qualitĂ©s Ă©mergentes qui ne soient plus problĂ©matiques. Notre expĂ©rience nous montre, Ă chacune de nos interventions quâil est beaucoup plus facile de changer les interactions entre les parties que les parties elle-mĂȘme. En dâautres termes, nous agissons plus facilement sur les relations entre les personnes que de tenter de modifier des caractĂšres ou des personnalitĂ©s. A bientĂŽt pour un autre sujet autour de lâapproche systĂ©mique. Olivier Millet2022-06-01T220324+0200 Partager cet article Related Posts Page load link Privacy Overview This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience. Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information. Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website. Go to Top
LĂ©mergence est un concept philosophique formalisĂ© au XIX e siĂšcle et qui peut ĂȘtre grossiĂšrement rĂ©sumĂ© par l'adage : « le tout est plus que la somme des parties ». Il s'oppose au rĂ©ductionnisme comme aux doctrines dualistes (dualisme ou vitalisme).. Une propriĂ©tĂ© peut ĂȘtre qualifiĂ©e dâĂ©mergente si elle « dĂ©coule » de propriĂ©tĂ©s plus fondamentales tout en
Nos lecteurs et tous les passionnĂ©s de graphisme savent dĂ©sormais parfaitement que, derriĂšre un monde en apparence immĂ©diat, spontanĂ©, sans filtres sinon celui de lâinspiration, en rĂ©alitĂ©, agissent des mĂ©canismes complexes liĂ©s Ă la psychologie humaine. Quâest-ce qui rend une affiche efficace dâun point de vue de la communication et une autre peu convaincante ? Pourquoi une carte de visite peut offrir une idĂ©e positive de son possesseur et une autre ĂȘtre rangĂ©e immĂ©diatement dans un compartiment inutilisĂ© du porte-feuille voire mĂȘme jetĂ©e Ă la poubelle par la personne Ă laquelle on la donne ? Comme on peut aisĂ©ment le deviner, derriĂšre tout projet graphique â destinĂ© Ă un support physique ou numĂ©rique, ça revient au mĂȘme â il y a un travail prĂ©paratoire, de raisonnement et de planification non nĂ©gligeable. Il suffit de penser Ă la simple » psychologie des couleurs qui donne des pistes pour choisir les bonnes teintes en fonction de ses besoins, du message que lâon veut faire passer, de la cible visĂ©e etc. Ou bien Ă la façon dâassembler les couleurs de maniĂšre adĂ©quate, par exemple dans un logo dâentreprise ou dans lâemballage des produits, qui fait lâobjet dâĂ©tudes dĂ©sormais sĂ©culaires. Autant de sujets que nous avons dĂ©jĂ abordĂ©s sur notre blog, tout comme celui de lâimportance de lâespace blanc ou nĂ©gatif dans un projet graphique. Et justement Ă ce dernier thĂšme est reliĂ© dâune certaine maniĂšre un autre, celui que nous nous apprĂȘtons Ă traiter aujourdâhui. Il sâagit de la thĂ©orie de la gestalt, une thĂ©orie qui peut sâavĂšrer trĂšs utile pour tout graphiste, soit-il un pro ou en herbe. DĂ©couvrons ensemble donc ce que câest que cette thĂ©orie de la gestalt ! ThĂ©orie de la gestalt de quoi sâagit-il ? Le terme gestalt » est un terme allemand qui signifie littĂ©ralement forme », mais, au sens large, peut Ă©galement ĂȘtre traduit par reprĂ©sentation ». Dans les annĂ©es 20 du siĂšcle dernier, Ă Berlin, une Ă©cole de psychologie sâest dotĂ© de ce nom Gestaltpsychologie en vertu des Ă©tudes menĂ©es par ses adhĂ©rents Ă cette Ă©poque. Lâessence de cette thĂ©orie est contenue dans cette devise Le tout est plus que la somme de ses parties ». Cette phrase est rĂ©vĂ©latrice de la direction dans laquelle allaient les Ă©tudes de cette cercle de psychologues allemands du dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle dĂ©couvrir comment le cerveau humain tend Ă dĂ©coder comme un seul message des sollicitations diffĂ©rentes et la façon dont notre esprit regroupe les informations quâil reçoit Ă chaque instant et les range dans des catĂ©gories prĂ©-Ă©tablies par notre cerveau mĂȘme. Dans le domaine du graphisme, cette thĂ©orie de la perception quâest la thĂ©orie de la gestalt est fondamentale dĂšs lors quâil sâagit de comprendre comment notre Ćil apprĂ©hende et dĂ©crypte un schĂ©ma donnĂ©, le dĂ©compose, en sĂ©pare les diffĂ©rentes formes. DâaprĂšs la thĂ©orie de la gestalt, câest le tout, lâensemble, la totalitĂ© qui compte, alors que les parties, les dĂ©tails, les composantes considĂ©rĂ©s sĂ©parĂ©ment nâont aucune valeur ou signification. La thĂ©orie de la gestalt et les projets graphiques Ăa va sans dire, lâĂ©tude psychologique de la perception des messages a un impact important dans le domaine de la conception graphique si nous sommes conscients du message que lâon veut envoyer Ă traver notre tout », soit la totalitĂ© du projet dĂ©finitif, nous pouvons choisir les Ă©lĂ©ments individuels Ă assembler et la maniĂšre de les combiner pour atteindre nos objectifs de communication. La thĂ©orie de la gestalt est composĂ©e de diffĂ©rents facteurs que nous allons vous illustrer briĂšvement. Le rapport entre la figure et le fond Lâoeil humain tand Ă percevoir et Ă sĂ©parer de façon immĂ©diate, instinctivement la figure du fond au sein de nâimporte quel contexte visuel. Par fond » on entend ici non seulement lâarriĂšre-plan, mais aussi tous les Ă©lĂ©ments de moindre importance par rapport au sujet principal. Pour faire en sorte que la figure se dĂ©tache du fond, il faut que les deux ensembles soient nettement sĂ©parĂ©s câest le principe du contraste. En outre, on tend Ă considĂ©rer ce qui est plus petit comme figure et ce qui est plus grand comme fond. La fermeture ou clĂŽture Câest sans doute lâun des concepts les plus fascinants et sĂ©duisants de la thĂ©orie de la gestalt. Celle-ci affirme que lâoeil humain tend Ă complĂ©ter Ă fermer, Ă clore, Ă clĂŽturer les espaces vides et les espaces ouverts, non-finis, surtout lorsque les contours, les lignes Ă©bauchent un tracĂ© qui nous est familier. Dans un projet graphique, rĂ©ussir Ă seconder, Ă solliciter cette tendance naturelle de notre vue, en laissant apercevoir des formes, est un atout indispensable. Un exemple classique est le cĂ©lĂšbre panda du WWF. SimplicitĂ©, continuitĂ©, proximitĂ© Par simplicitĂ© on entend le fait que notre cerveau est capable et tend naturellement Ă ramener tout signe ou toute forme Ă sa structure la plus simple, essentielle, basique. En associant diffĂ©rents Ă©lĂ©ments mĂȘme complexes entre eux, notre esprit aura tendance Ă les apprĂ©hender dans leur ensemble, en mettant en avant leurs lignes de force et en les interprĂ©tant comme une seule unitĂ© simplifiĂ©e. Les concepts de continuitĂ© et proximitĂ© sont Ă©troitement liĂ©s Ă celui de simplicitĂ© dans la thĂ©orie de la gestalt notre cerveau est amenĂ© Ă prolonger un tracĂ©, une ligne, une forme Ă lâinfini et sans interruptions et Ă percevoir deux Ă©lĂ©ments voisins comme un tout, un objet unique pensons, par exemple, aux lettres qui composent un mot. La similitude TrĂšs proche des principes que nous venons de citer, la loi de similitude propre Ă la thĂ©orie de la gestalt se rĂ©fĂšre au fait que naturellement et spontanĂ©ment, nous percevons comme un seul objet ces Ă©lĂ©ments qui se ressemblent et qui possĂšdent des caractĂ©ristiques communes au niveau de la forme, de la couleur, de lâemplacement, de la taille⊠mĂȘme si ceux-ci ne sont pas les uns Ă cĂŽtĂ© des autres ou ne sont reliĂ©s de nulle maniĂšre. Destin commun, parallĂ©lisme, symĂ©trie Le concept de destin commun renvoie au mĂ©canisme par lequel les objets bougent dans lâespace dans la mĂȘme direction et partant notre esprit tend Ă les regrouper. Le parallĂ©lisme, lui, est le principe en vertu duquel nos yeux identifient et mettent ensemble ces objets qui possĂšdent la mĂȘme inclination, alors que la loi de symĂ©trie de la thĂ©orie de la gestalt prĂ©voit que les Ă©lĂ©ments symĂ©triques, bien que diffĂ©rents, sont spontanĂ©ment associĂ©s dans notre perception. Conclusions sur la thĂ©orie de la gestalt On lâa compris, toutes ces principes, que la thĂ©orie de la gestalt dĂ©finit comme des lois, agissent en mĂȘme temps et expliquent la devise de cette Ă©cole de psychologie le tout est plus que la somme de ses partie ». Si apprĂ©hendĂ©s individuellement, les Ă©lĂ©ments se rĂ©vĂšlent dĂ©pourvus de sens, câest seulement au moment de leur interaction queâils acquiĂšrent une signification. Dâailleurs, câest la façon naturelle et instinctive dont notre cerveau opĂšre nous aperçevons dâabord la totalitĂ©, de maniĂšre globale, ensuite les dĂ©tails et les parties qui sont spontanĂ©ment associĂ©s, reliĂ©s, assemblĂ©s.
SOKFY5. 127 212 161 178 396 198 320 376 144
le tout est plus que la somme des parties