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Salut tout le monde, Vous avez bien fait de rendre visite Ă notre site puisque vous allez trouver la rĂ©ponse Ă lâindice ON PEUT EN MOURIR Ă LA FIN qui est apparu dans la grille de Mots CroisĂ©s LeMonde du Lundi 25 Mai 2020. Le fait de créér cet article est dĂ» Ă la difficultĂ© de certains indices que lâon peut croiser en jouant aux Mots croisĂ©s du journal LeMonde , en effet, les solutions ne sont toujours pas Ă©videntes et certains se trouvent obligĂ©s dâabandonner le jeu et de passer Ă autre chose. LâidĂ©e donc est de vous aider sans pour autant gĂącher le plaisir Ă ce jeu. Pour cela, jâai juste fait en sorte que vous ne verrez pas les solutions cĂŽtes Ă cĂŽtes et dans la mĂȘme liste. La rĂ©ponse est EPUISEMENT Une fois vous avez rĂ©solu lâindice on peut en mourir Ă la fin, vous pouvez revenir Ă la grille du jour pour pouvoir vous repĂ©rez rapidement si jamais vous aurez un problĂšme avec un autre indice. Voici le lien Ă suivre Solution Mots croisĂ©s LeMonde du Lundi 25 Mai 2020. A trĂšs bientĂŽt Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebarLaloi crĂ©ant de nouveaux droits pour les personnes en fin de vie TĂ©lĂ©chargeable pose le principe suivant : toute personne a droit Ă une fin
adobestock Garder le contrĂŽle de la fin de sa vie nâest pas chose aisĂ©e et peut ĂȘtre rendu plus pĂ©nible si on ne sâen prĂ©occupe pas lorsquâon est en pleine possession de ses facultĂ©s mentales et physiques. Pour preuve, âlâaffaireâ Vincent Lambert. Ă la suite dâun accident de la route, cet homme, nâayant pas mis par Ă©crit ce quâil souhaitait dans ce type de situation, a Ă©tĂ© maintenu artificiellement en vie pendant plus de dix ans, avant de mourir en juillet dernier. Ses proches nâont cessĂ© de sâentredĂ©chirer sur lâopportunitĂ© de poursuivre ou non les soins qui le maintenaient en vie. Ils se sont battus devant les tribunaux nationaux, la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme et le ComitĂ© des droits des personnes handicapĂ©es de lâONU. Ă chaque fois, ce fut lâoccasion de rĂ©activer le dĂ©bat sur lâacharnement thĂ©rapeutique, le droit Ă une sĂ©dation profonde et continue jusquâau dĂ©cĂšs, lâautorisation ou non de lâ directives anticipĂ©es, un droit, pas un devoir> Pour Ă©viter le scĂ©nario de l'affaire Lambert, de la mĂȘme maniĂšre quâon fait un testament pour rĂ©partir son patrimoine entre ses hĂ©ritiers et ses lĂ©gataires, on peut rĂ©diger ses directives anticipĂ©es, que lâon soit bien portant ou en cours de traitement mĂ©dical. Dans un tel document, toute personne majeure a la possibilitĂ© de dĂ©clarer si elle souhaite ou non ĂȘtre maintenue artificiellement en vie dans le cas oĂč elle aurait dĂ©finitivement perdu conscience, de fixer des limites Ă lâacharnement thĂ©rapeutique â on parle aussi dâobstination dĂ©raisonnable de soins â en refusant la rĂ©animation cardiaque, lâassistance respiratoire, lâalimentation et lâhydratation artificielles, etc. ; de rĂ©clamer le bĂ©nĂ©fice dâune sĂ©dation profonde et continue jusquâau dĂ©cĂšs, associĂ©e Ă une mĂ©dication contre la douleur en cas dâarrĂȘt des traitements ; de demander Ă mourir chez elle ou Ă lâhĂŽpitalâŠ> Câest aussi lâoccasion dâautoriser ou non le don de ses organes aprĂšs sa mort. Mais si, en France, 34% des plus de 50 ans dĂ©sirent rĂ©diger des directives anticipĂ©es, seuls 13% sont passĂ©s Ă lâacte, selon un sondage BVA de 2019. Câest un droit, et pas un devoir, prĂ©cise Sandrine BretonniĂšre, responsable du pĂŽle Ătudes et DonnĂ©es du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. Il faut avoir envie de se servir de ce droit. On ne doit pas sây sentir obligĂ© ni culpabiliser si on ne le fait pas.»Se faire aider dans la rĂ©daction du document> SociĂ©tĂ© de rĂ©animation de langue française SRLF, ministĂšre de la SantĂ©, hĂŽpitaux, cliniques, associations de patients, Association pour le droit de mourir dans la dignitĂ© ADMD⊠proposent sur leur site internet diffĂ©rents modĂšles de directives Ă tĂ©lĂ©charger, puis Ă complĂ©ter ou recopier. Ces documents donnent des pistes de rĂ©flexion et de rĂ©daction. Mais rien nâempĂȘche de crĂ©er un document plus personnel. Chacun doit en effet rester libre dâexprimer ce quâil dĂ©sire vraiment», explique Sandrine BretonniĂšre.> La liste de ce que lâon veut, et surtout de ce que lâon ne veut pas, peut donc figurer sur un papier datĂ© et signĂ© et revĂȘtir un style Ă©loignĂ© des formules officielles des documents tout faits. En cas de maladie grave, de grand Ăąge, il est recommandĂ© de se faire aider ou, au moins, de se faire relire par un soignant, mĂ©decin ou infirmier, conseille RenĂ© Robert, mĂ©decin rĂ©animateur au CHU de Poitiers. Celui-ci vĂ©rifiera si les directives sont adaptĂ©es et applicables.»> Si la personne est dans lâimpossibilitĂ© physique de rĂ©diger ses directives anticipĂ©es, un tiers peut sâen charger. Deux tĂ©moins attestent alors par Ă©crit que cette rĂ©daction est lâexpression de la volontĂ© libre et Ă©clairĂ©e du patient. Ăventuellement, un mĂ©decin ajoute quâil est en Ă©tat dâexprimer sa volontĂ© et quâil a reçu les informations appropriĂ©es. Les directives anticipĂ©es, valables sans limite dans le temps, peuvent, Ă tout moment, ĂȘtre modifiĂ©es ou annulĂ©es. On expose alors par Ă©crit ou oralement ses nouveaux souhaits Ă ses proches, au corps une personne de confiance> Les sites qui proposent des modĂšles de directives anticipĂ©es encouragent Ă dĂ©signer une personne de confiance â celle qui parle au nom de celui qui ne peut plus sâexprimer â et proposent des formulaires prĂȘts Ă remplir ou Ă reproduire. On peut aussi rĂ©diger une simple lettre dans laquelle on dĂ©cline son Ă©tat civil, celui de lâindividu choisi avec ses coordonnĂ©es, afin quâil puisse ĂȘtre contactĂ© en cas dâurgence. Attention, il ne faut pas confondre la personne Ă prĂ©venir quâun Ă©tablissement mĂ©dical ou un Ehpad invite Ă dĂ©signer, et la personne de confiance. Cela peut ĂȘtre deux individus diffĂ©rents, prĂ©cise RenĂ© Robert. Un membre de la famille nâest pas toujours le mieux placĂ© pour jouer ce rĂŽle dĂ©licat opinions divergentes, poids de la responsabilitĂ© trop lourd, etc.. Câest dâailleurs souvent quand on ne dĂ©sire pas que sa famille sâoccupe de sa fin de vie que lâon dĂ©signe une personne de confiance chargĂ©e de transmettre les volontĂ©s Ă©crites ou orales du malade.»> Il ne sâagit donc pas de faire un choix affectif, mais bien de sĂ©lectionner celui ou celle qui sera Ă lâaise et dâaccord pour porter la parole du malade. Bien entendu, il est possible de revenir sur sa dĂ©cision Ă tout moment pour indiquer quelquâun dâautre. Les deux dĂ©marches â rĂ©daction de directives anticipĂ©es et dĂ©signation dâune personne de confiance â restent indĂ©pendantes lâune de lâautre. On peut faire lâune sans lâautre, mĂȘme sâil est recommandĂ© de sâoccuper des deux en mĂȘme temps.âJâai remis mes directives Ă lâanesthĂ©siste et au chirurgienâSophie GRASSANO, militante Ă lâAssociation pour le droit de mourir dans la dignitĂ© ADMDJe suis bien consciente que je ne suis pas immortelle, que des pathologies peuvent survenir. Jâai Ă©tĂ© malade Ă plusieurs reprises, mais câest en 2009, Ă la cinquantaine, alors que jâĂ©tais guĂ©rie et bien portante, que jâai dĂ©cidĂ© dâĂ©crire mes directives anticipĂ©es en choisissant le formulaire de lâADMD. Je les ai distribuĂ©es Ă mon mĂ©decin traitant et aux trois personnes de confiance que jâai dĂ©signĂ©es mon compagnon et deux amies. Mieux vaut en prĂ©voir plusieurs au cas oĂč la premiĂšre ne serait pas joignable le jour J⊠DerniĂšrement, avant une simple coloscopie, je les ai remises Ă lâanesthĂ©siste et au chirurgien. Il faut les habituer Ă cette dĂ©marche. Jâai trouvĂ© logique et plutĂŽt rassurant dâexprimer mes volontĂ©s, je me sens un peu protĂ©gĂ©e, mĂȘme si je sais que les directives anticipĂ©es ne rĂ©solvent pas tous les problĂšmes dâune fin de vie, notamment lâaccĂšs Ă la sĂ©dation profonde que des praticiens peuvent toujours respecter ses choix et prĂ©server ses proches> Lorsquâon est dans lâimpossibilitĂ© de sâexprimer et que des directives anticipĂ©es ne sont pas entre les mains du personnel soignant, dans son dossier mĂ©dical, par exemple, câest en effet vers la personne de confiance que le corps mĂ©dical va se tourner pour avoir accĂšs Ă cet Ă©ventuel document ou pour connaĂźtre les volontĂ©s du patient. Sans cette prĂ©caution, les mĂ©decins interrogent la famille. Et il nâexiste pas de hiĂ©rarchie entre le conjoint ou le compagnon, les parents, les enfants ou les frĂšres et sĆurs.> Si les voix sont dissonantes, on peut donc se retrouver dans la situation de Vincent Lambert.Dans tous les cas, il faut ĂȘtre conscient du fait quâun tiers, que ce soit une personne de confiance ou un membre de la famille, exprime une dose des dĂ©sirs du patient, mais involontairement, il formule aussi ce quâil souhaiterait pour lui-mĂȘme», prĂ©vient RenĂ© Robert. La rĂ©daction de directives anticipĂ©es permet dâĂ©viter cet Ă©cueil et simplifie grandement la responsabilitĂ© des directives anticipĂ©es insolites du mĂ©decin rĂ©animateur RenĂ© Robert extraits[âŠ] Bien vivant comme je le suis encore, je ne voudrais pas souffrir, il nây a pas dâintĂ©rĂȘt Ă souffrir pour ĂȘtre mort. Je ne voudrais pas dâacharnement, mais attention, je voudrais quand mĂȘme quâon sâacharne un peu pour me tirer dâun mauvais pas si ça vaut le coup. Je ne voudrais pas ĂȘtre un lĂ©gume⊠Je ne voudrais pas ne plus pouvoir regarder quand on mâappelle, ne plus rigoler quand les mots sont chatouillĂ©s, ne plus ĂȘtre capable de penser, de rĂȘver ou de compter jusquâĂ dix-neuf. Je ne voudrais pas nâĂȘtre quâun paquet inerte incapable du moindre contre-pied mental. Et puis, si câest possible, je ne voudrais pas mourir inutilement. Je veux bien donner mes organes sâils sont encore bons, rien que pour dire quand on est mort, câest pour la vie. [âŠ]Faire circuler l'information> Contrairement Ă une idĂ©e reçue, le notaire nâest pas le dĂ©positaire appropriĂ© de directives anticipĂ©es puisque lâhomme de loi nâintervient quâaprĂšs le dĂ©cĂšs, pour lâouverture de la succession. Il est nĂ©cessaire de faire savoir Ă son entourage quon a rĂ©digĂ© des directives. Il faut en parler largement autour de soi, distribuer une copie Ă tous ceux susceptibles de sâappuyer dessus, comme le mĂ©decin traitant et les autres praticiens ou soignants, la personne de confiance, la famille, les amis», recommande Sandrine BretonniĂšre.> En lâabsence de mise en place dâun fichier national par les pouvoirs publics, on peut dĂ©poser ses directives auprĂšs de lâAssociation pour le droit de mourir dans la dignitĂ© ADMD. Celle-ci dĂ©tient dĂ©jĂ les directives anticipĂ©es de prĂšs de 50000 DIT LA LOI ?Une premiĂšre loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et Ă la fin de vie, dite âloi Leonettiâ, permet au patient de demander lâarrĂȘt dâun traitement mĂ©dical trop lourd. Elle prĂ©voit que, si ce dernier nâest pas en Ă©tat de sâexprimer, sa volontĂ© peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e par la personne de confiance quâil a choisie, ou encore, plus sĂ»rement, par le biais de directives anticipĂ©es quâil a rĂ©digĂ©es. Une loi plus rĂ©cente, du 2 fĂ©vrier 2016, dite âloi Claeys-Leonettiâ, introduit le droit Ă la sĂ©dation profonde et continue jusquâau dĂ©cĂšs endormissement provoquĂ© pour stopper la douleur pour les personnes dont le pronostic vital est engagĂ© et renforce le dispositif des directives anticipĂ©es. ConcrĂštement, elle les rend contraignantes pour les mĂ©decins, qui ne peuvent donc pas aller Ă leur encontre.
LedécÚs par euthanasie de l'écrivaine Anne Bert, lundi 2 octobre en Belgique, met en lumiÚre les limites de la loi française du 2 février
Toutes les personnes confrontĂ©es aux situations de fin de vie mĂ©ritent une Ă©gale Ă©coute ».FIGAROVOX/TRIBUNE â En rĂ©ponse Ă une tribune de la prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© française dâaccompagnement et de soins palliatifs, publiĂ©e dans Le Figaro, le professeur Ă©mĂ©rite de mĂ©decine dĂ©fend une vision selon laquelle les soins palliatifs lâaide Ă mourir sont Touraine est professeur Ă©mĂ©rite de mĂ©decine et dĂ©putĂ© la Dr Claire Fourcade et douze de ses collĂšgues ont publiĂ© une tribune dans Le Figaro pour rappeler leur position sur les questions relatives Ă la fin de vie. Quâils soient rassurĂ©s ce nâest ni dans lâesprit du prĂ©sident de la RĂ©publique ni dans celui dâaucun organisateur de la prochaine convention citoyenne sur le sujet de se dispenser de leur importante expĂ©rience. Toutes les personnes confrontĂ©es aux situations de fin de vie, tous les organismes ayant approfondi cette rĂ©flexion Conseil Ă©conomique, social et environnemental, AssemblĂ©e nationale, ComitĂ© consultatif national dâĂ©thique, etc. ainsi que les diverses associations concernĂ©es mĂ©ritent une Ă©gale Ă©coute. Aucun ne peut Ă lui seul se prĂ©valoir dâune vĂ©ritĂ© absolue et universelle mais tous contribueront Ă la conclusion. Avec madame Fourcade, je suis sĂ»r que nous partageons la conviction que nous sommes, humblement, au service de nos malades. Que nous Ă©coutons nos malades bien davantage que de quelconques propos idĂ©ologiques. Que nous leur reconnaissons des droits, notamment celui de participer prioritairement au choix de leur destin, et que ces droits des malades ne sâarrĂȘtent pas lorsque surgit la phase agonique. Au XXe siĂšcle, le paternalisme mĂ©dical rĂ©solvait les situations difficiles» par des dĂ©cisions de mĂ©decins hospitaliers, prises parfois avec lâaccord des familles, rarement celui des personnes concernĂ©es. Lâadministration dâun cocktail lytique» assortiment de trois mĂ©dicaments Ă effet lĂ©tal abrĂ©geait les souffrances de certaines personnes en fin de vie. De telles pratiques sont heureusement devenues inacceptables et le choix du malade lui-mĂȘme devrait prĂ©valoir sur les autres professionnels des soins palliatifs doivent sâexprimer sur lâĂ©volution de leur rĂ©flexion. Ă la diffĂ©rence de ceux de nombre dâautres pays, ces spĂ©cialistes ont Ă©tĂ©, en France, orientĂ©s vers un refus systĂ©matique dâaide Ă mourir. Jean-Louis TouraineCâest ce que disent plus de 9 Français sur 10 dans les sondages effectuĂ©s depuis plus de 10 ans. Câest ce quâont votĂ© 83,5% des dĂ©putĂ©s le 8 avril 2021. Ce jour-lĂ , dans lâhĂ©micycle de lâAssemblĂ©e nationale a Ă©tĂ© reconnu le droit du malade au choix comme le droit des mĂ©decins et soignants Ă faire valoir leur clause de conscience, par le vote de lâarticle 1 de la proposition de loi donnant le droit Ă une fin de vie libre et choisie». Faute de temps, seul lâarticle 1 a pu ĂȘtre soumis au vote et il reste donc Ă complĂ©ter lâĂ©tude du texte des articles suivants puis Ă recueillir lâavis du SĂ©nat ou Ă solliciter la population française pour une dĂ©cision prise Ă la majoritĂ©. Les professionnels des soins palliatifs doivent sâexprimer sur lâĂ©volution de leur rĂ©flexion. Ă la diffĂ©rence de ceux de nombre dâautres pays, ces spĂ©cialistes ont Ă©tĂ©, en France, orientĂ©s vers un refus systĂ©matique dâaide Ă formulent aujourdâhui un point de vue plus tolĂ©rant, plus respectueux de la libertĂ© du malade mais ils doivent guider la sociĂ©tĂ© sur les prĂ©cautions, lâencadrement, la sagesse qui doit entourer une dĂ©cision aussi dĂ©licate. Ils doivent aussi contribuer Ă rĂ©sorber le dĂ©ficit majeur de prise en charge en soins palliatifs, malgrĂ© cinq plans successifs. Non, soins palliatifs et aide Ă mourir ne sont pas en opposition mais plutĂŽt en complĂ©mentaritĂ©. Ce qui donne un sens Ă la vie donne un sens Ă la mort» Ă©crivait Antoine de Saint-ExupĂ©ry. AmĂ©liorons la prise en charge de nos malades pour quâaprĂšs une vie Ă©panouie, ceux-ci ne soient pas incitĂ©s Ă se rĂ©signer au mal mourir français» mais quâils puissent sereinement choisir entre lâattente dâune mort naturelle» et lâaccompagnement vers une mort sans souffrance», une mort solidaire» plutĂŽt quâune mort solitaire».Source Le Figaro » â Jean-Louis Touraine â Conseil dâadministration
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